Fiche de présentation

MAC CULLIN, Donald,

né en 1935 à Londres, Angleterre, Royaume-Uni ; Hammersmith School of Arts and Crafts ; 1949, à la mort de son père exerce de petits métiers pour vivre et fréquent les "mauvais garçons"; 1953, service militaire dans la Royal Air Force comme photographe ; épouse Marilyn Bridges*; 1966-1984, travaille pour le Sunday Times,jusqu'à son rachat par Murdoch ; refuse de participer à Magnum ;  1982, le gouvernement britannique lui interdit de couvrir la guerre des Maouines ; 1993, doctorat honoris causa de l'université de Bradford ; 1994, de l'Open University ; 2013,,Visa d'honneur des Rencontres de Perpignan pour l'ensemble de son oeuvre ; vit dans le Somerset.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Dessinateur - Photographe

Présentation : Durant qu'il sert dans l'aviation, il prend des clichés aériens. En 1959, The Observer publie son premier reportage sur un gang londonien dont il fait partie. À compter de 1964, il est photo-journaliste professionnel et couvre la guerre de Chypre, avec sa première photo de cadavre, le Congo, le mur de Berlin, surtout la guerre américaine du Vietnam, (1968), Cuba, le Cambodge, où il est blessé, le Bangladesh... Il est de tous les conflits, montrant sans complaisance les horreurs de la guerre dans des images parfois insoutenables et se demandant jusqu'où il peut aller trop noir. Mais la question qu'il se pose témoigne de son engagement. En effet, il tire lui-même ses épreuves en forçant le noir afin de les rendre aussi tragiques que leur sujet même, Soldat américain au Vietnam, en état de choc, (1968), espérant que ses images changeront le cours des choses.
Il enregistre aussi d'autres misères, Première équipe de jour, aciérie d'Hartepool, (1963), d'autres tragédies, Un homme malade du Sida avec ses enfants, Afrique du Sud, (2000). Il recourt parfois au photomontage pour accentuer le malheur et travaille au coeur de la mêlée, refusant comme Catherine Leroy* le téléobjectif. Il se prend d'affection pour les tribus non-touchées par les usages "civilisés", exception faite des armes qu'elles utilisent, et c'est trois ans d'Ethiopie, (ca. 2003-2006) ; dignité des femmes comme nudité des hommes sous la peinture rituelle. 
Après les guerres, il trouve sa voie dans les paysages enneigés sous des ciels chargés désolés comme ses reportages de guerre.Somerset, (1997). et publie les ruines romaines du Maghreb et du Proche-Orient, admirables restes de violences guerrières.

Expositions : 2000, Whitechapel, Londres, (P) ; 2001, Maison européenne de la photographie, Paris, (P) ; 2006, Rencontres d'Arles, (P).

Rétrospective : 1980, V&A, Londres, (P) ; 2006, Musée de la photographie, Charleroi ; 2013, Visa pour l'Image, Perpignan.

Citation(s) : Il a dit :
- Je veux ête le photographe de guerre, le plus dur, le plus cru, le plus violent qui soit.

Archives : 60.000 négatifs, 20000 diapoisitiveedes milliers de tirages