FAMILIARI, Christelle

née en 1972 à Niort, Deux-Sèvres, France ; 1995, diplômée des Beaux-Arts de Nantes.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Sculptrice - Vidéaste

Présentation : Photos et vidéo sont en couleur pâle, de plan serré au pls près rendant abstraites les parties génitales qu'elle explore, Sans titre, (1999), vidéo des vitres jaunes d'une douche, derrière la vapeur et le ruissellement desquelles on entrevoit un homme se lavant, avec l'apparition et la disparition des différentes parties de son corps. En Seinbyose, (2000) se balade sur le mamelon d'un sein. A l'opposé, en noir et blanc tranché, Le Passage, (2005), triptyque aux volets présentant d'une part un amas noir coiffé d'une perruque, et d'autrepart un m^me amas, rampant sur un banc incurvé; au centre, des jambes de moine boudhiste vont et viennent sur des pavés lumineux. Comme action*, elle donne, imperturbable, une interview, tandis que, sous la table, fonctionne un homme. Elle tricote, en élastique épais, des nasses dans lesquelles on s'introduit pour se sentir comme dans une matrice; en coton, elle fabrique des sous-vêtements destinés à des exploits sexuels, Slip à masturber, (2000), par exemple. On est en pleine esthétique relationnelle*. La sculpture provient de ses tricots de fil de fer gainé blanc, prennent des formes d'amas cellulaire, Entrelacs, (2008) ou phallique, Lasse, (2008), tout comme une oeuvre en résine blanche érigée, Divers, (2008) que ne renierait pas Louise Bourgeois*. Les photos s'attardent sur un espace de potier, sol craquelé reconstitué sur lequel trainent des ébauches de pots, chapeau d'homme renversé, aux bords ondulants, Flasques, (2008).

Expositions : 1994, Beaux-arts, Nantes, (G) ; 199, Anton Weller, Paris, (G) et 2000, (P) ; 2008, Fondation Ricard, Paris, (P).