Fiche de présentation

MARFAING, André,

né le 11 décembre 1925 à Toulouse, Haute-Garonne, France ; 1948, licencié en droit ; 1949, s'installe à Paris ; 1987, meurt le 30 mars à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Ses premières toiles sont grises, natures mortes, paysages, figures, aux sujets peine esquissés. De 1952, date le passage à la non-figuration*. En 1955, c'est le chaos des formes noires que n'éclaire qu'un faisceau lunaire, XI/1955. En 1961-1965, le chaos recule en direction d'un angle du tableau à partir duquel les pièces s'accumulent comme un tas de charbon dans lequel on vient régulièrement puiser, faisant place nette, Un feu dans la nuit, (1976).. Dans les années 80, il ressortit à la famille des Soulages* et des Kline*. Plus construit, avec plus de rigidité, n'usant que du noir et blanc étalé à la bosse et repris au couteau, alternant comme premier plan le noir dans lequel le plan indique le point d'infini, ou réciproquement. Les horizontaux cherchent à se rejoindre par une ébauche de verticalité, ligne de sondage rencontrant des couloir de prospection, noir sur blanc ou l'inverse, (1978-1979). 
A compter de 1979, le geste est plus rigoureux qui trace, de bord à bord, un carré, un rectangle, noirs (ou blancs) barrant et révélant le blanc (ou le noir), sculptant l'espace et indiquant la profondeur. L'équerre marquée de touffes de griffures dégage le carré, la palissade déchiquetée laisse voir l'au-delà. La rigueur est transgressée ; le désir le cède au devoir, jusqu'en 1986. Il peint de grands formats au lavis. Il procède aussi à des collages, '1982).
Sur sa cinquantaine de tableaux annuels, nombre d'entre eux sont produits en juillet et août, temps de ses séjours à Saint Jean-de-Luz.

Expositions : 1946, Toulouse (P); 1950, Salon de la Jeune peinture Paris ; 1952, Biennale de Venise ; 1958, Claude Bernard, Paris, (P) ; 1972, 1997, Ariel, Paris, (P) ; 2008, 2010, Protée, Paris, (P) ; 2013, Aktis, Lodsres, (P).

Rétrospective : 1986, Ariel, Paris ; 2007, Toulouse.

Citation(s) : Il a dit :
- Le noir est pour moi le moyen d'expression le plus naturel. Ce noir ne contient pas plus de tristesse que n'en contient votre stylo.