POPOVIC, Mica ( Miodrag Popovic, dit )

né le 12 juin 1923 à Loznica, Serbie ; 1927, sa famille s'installe à Belgrade ; 1941, son père étant déporté par les nazis, devient maçon, vendeur, serveur ; 1942-1943, déporté dans une mine à Bor ; 1944-1945, s'engage dans l'armée de libération ; 1945, expulsé du parti communiste ; 1946, Beaux-arts de Belgrade ;1947, en est expulsé pour attitude politiquement incorrecte ; 1949, épouse Vera Bozickovic, peintre ; 1951, 1956,-1957, séjourne à Paris ; 1951, voyage en Egypte, Grèce, Italie ; 1956, travaille sur l'île de Bréhat ; 1971, voyage en Chine, Thaïlande Inde et Iran ; 1975, au Mexique ; 1978, élu membre de l'académie serbe es sciences et des arts ; 1980-1981, séjourne aux Etats-Unis ; 1982, enseigne à l'université d'Albany, New York ; 1987, élu membre de l'académie des Beaux-arts de Berlin ; 1996, meurt le 27 décembre à Belgrade

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Après une période d'abstraction* lyrique, il s'efforce, ca.1950, de renouveler le réalisme socialiste* en retirant à la réalité sa dimension apologétique. Portraitiste expressionniste* de son Autoportrait, (1947, centre culture de Loznica ou Loz), de Ma Mère et de Mon Père, (1948, Loz.), Des citoyens, (1949), groupe de bustes dépassant une barricade, naturalistes expressionnisants. il passe à de grandes compositions simples, peu encombrées, Jovan, (1970), peint au couteau dans des pâtes claires, l'enfant a des allures de Petit lord Fountleroy tandis que Vera, (1971), reprend la palette sombre, assise devant un fond de rayures noires et grises. Dans ces couleurs éteintes, il met le pus souvent en scène une seule figure; il adopte une sort de Combine Painting*, ses inclusions et ses reliefs, La Parabole des aveugles, (1974) selon celle de Breughel, comporte non seulement des collages de tissus, ce qui devient usuel, mais une inclusion de dos de chaise sur laquelle il se représente à califourchon, tandis que les aveugles sont dotés d'une tête...à l'aveugle, sphérique, ballon, potiron, boule ; Non, Merci ! (1977), la main et l'avant bras son moulés sortant du tableau. Manipulation, (1980), un saltimbanque seul sur fond uni agite une marionnette à main, allégorie probablement. Exceptionnellement la palette est colorée pour Ma Mère, (1982, Loz.), plongée sur la fenêtre ouverte et verticalité du buste de la mère sur son appui de fenêtre. Au delà de ces grandes toiles, il peint à la dimension du chevalet, Hommage à Rembrandt, (1983), diptyque, confrontation entre le peintre assis et la pièce de boeuf sur collage de journal, ou Mon père à Loznica  en 1923, (1988, Loz.), deux petites figures peintes se détachent d'une photographie d'époque sérigraphiée.

Expositions : 1940, salon d'Automne, Belgrade ; 1950, 1979, pavillon artistique Zuzoric, Belgrade, (P) ; 1952,1958, gal. Barbizon, Paris, (P) ; 1956, La Plae, La Haye, (G) ; 1975, 1977, gal. Milan, Berlin, (P) ; 2007, Centre culturel de Serbie, Paris, (P).

Rétrospective : 1983, galerie de l'académie serve des sciences et des arts et Communauté économique européenne, Bruxelles.

Musées : centre culturel de Loznica, un nombre important d'euvres.