Fiche de présentation

HOLLEY, Francine

née Trasenster le 23 novembre 1919 à Liège, Wallonie, Belgique; 1924, commence des études de piano; 1945, Beaux-arts de Liège; 1936 diplômée professeur d'éducation artistique, Paris; 1947, épouse ichel Holley, architecte et se fixent à Paris; académies Lhote* et Léger*; 1950, ateliers Dewasne* et Pillet*; 1948-1949, décoratrice de théâtre; vit à Vanves.signature : jusqu'à 1947, Trasenster; depuis, Holley.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Ses peintures liégeoises, Vue de Liège sous la neige, (1942, 1944) ont la matité et les tons gris de Marquet*; les Intérieurs, (1939, 1942) sont de couleurs sourdes. Dès Trois jeunes-filles au clair de lune, (1945, ac. de Liège), elle montre une propension pour le chromatisme des fauves*; les corps élongés sont jaune et leurs ombres vertes. Les portraits qui suivent, sont d'un chromatisme acide qui se transforme en couleurs nettement fauves dans l'Autoportrait, (1946). Le fusain Etudes de mains, Jazz, (1952) ou Composition sur fond gris. Dorénavant les fonds sont unis et reçoivent toutes les combinaisons possibles de triangles transgressés en courbes, de couleurs franches, avec des lignes noires serpentines ou droites qui vont bientôt border les géométries. Apparaît une toile Noir, gris blanc, (1958), qui semble faite, alors qu'il s'agit de plusieurs traits distincts, d'une ligne continue en grillage, dotée de deux courbes. Une série d'encres sur papier, (1962-1963) donnent à voir des formes stylisées qui renvoient à des végétaux comme cette forme de cactus dans Baroque, (1963). Viennent des compositions totémiques, Composition, (1964) ou Samouraï, (1975) avant que sa palette et ses compositions s'allègent. Gnosienne, (1979), grilles de fantaisie sur anneaux blanc et beiges, ou Mélisme, (1984) une organisation orthogonale dont les triangles sont remisés, toujours se détachant de fonds unis et qui tendent vers une symétrie atteinte en 1996. Une toile ondulante, musicaliste*, Fortissimo rouge, (1980) tranche avec ses autres oeuvres mais relèvent de la période durant laquelle la palette pâlit. De 1999 à 2002 enfin, une série de poutres noires rigides ou s'assouplissant en calligraphie qui se refuse à le dire, fait éclater le noir sur un blanc cru.

Expositions : 1943, gal. Oeuvres des artistes, Liège, (P) ; 1953, Arnaud, Paris, (P) ; 1954 Palazzo permanente pittura belgia, Milan, (G).

Rétrospective : 1990, Musée de Verviers ; 2003, Fondation pour l'art belge contemporain, Bruxelles ; 2007, Musée Roybet, Courbevoie.

Lieux publics : 1971, dalle, Bobigny.reproduction autorisée moyennant la mention (c) jean-pierre delage, "dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains", Gründ, Paris.