Fiche de présentation

VINCENOT, Henri

né le 2 janvier 1912 à Dijon, Côtes d'Or, France ; 1930-1931, Beaux-arts de Dijon ; 1932, HEC, Paris ; 1933, service militaire au Maroc, commence à dessiner ; 1935-1969, carrière de cheminot ; 1939, commence à écrire du théâtre et surtout des romans ; 1944, arrêté par la Gestapo, réussit à s'enfuir ; 1985, meurt le 21 novembre à Dijon d'un cancer ; inhumé dans les friches de La Preurie.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : L'écrivain populaire, au sens noble du terme, occulte le peintre et le sculpteur. Celui-ci respecte la tradition fruste des saints de campagne, en y ajoutant des draperies que n'aurait pas reniées Claus Sluter, Mise au tombeau, (1934-1935, Musée de la vie bourguignonne) ou Crucifixion, (1940-1950, ibid.), treize personnages. Le peintre, lui, subit de nombreuses influences ; il y a du Maurice Denis dans L'Eté, Sulfatage de la vigne, (1947), à la palette pâle, comme La Rue basse, (1945), ou Le Réservoir de Grosbois, (1984), qu'il alterne avec une palette vigoureuse, Echannay rouge, (1955), ou Les Vignes, (1956), sans jamais se départir d'une tradition de bon aloi. Paysagiste il est aussi portraitiste Charles à la pêche, (1930) à la manière de Bonnard*, ou de ses deux grands pères, Joseph Brocard et Alexandre Vincenot, (1934). Pour ses dessins à l'encre de Chine, il adopte une facture arachnéenne, Rempart de la Miséricorde, (1981). Quant à ses scène religieuses, elles sont élongées dans la ligne du Greco, maniériste, en gris-bleu dominant Crucifixion, (1952), ou stylisées Les Saints bourguignons, (1975) à dominante jaune.

Expositions : 1945, Gal. des Champs Elysées, Paris.

Rétrospective : 2003, Hôtel de Région, Dijon.