GROSVALDS, Jazeps

né le 24 avril 1891 à Riga, Lettonie; 1909-1910,Beaux-arts de Munich; 1910-1914, vit à Paris et fréquente à l'académie de la Palette; 1916-1918, officier dans un régiment letton et dans l'armée britannique d'Orient; 1919-1920, diplomate à Londres puis à Paris; 1920, meurt de la grippe espagnol, le 1er février à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Après des débuts cubistes* en 1913, vite abandonnés, mais dont des toiles ultérieures montrent qu'il es reste imprégné, il donne presque simultanément des portraits de femme en buste, l'un issu de Die Brücke*, l'autre anticipant une manière post-symboliste et mondaine des années 1930., En banlieue parisienne, (1914, musée des Beaux-arts de Lettonie) et Femme à l'éventail, (1914, ibid.). L'ombre de Derain* dont il se réclame apparait dans Portrait de rois artistes, (1915, ibid.). Vient la guerre, la mobilisation, le changement de thème de palette et de médium, l'huile étant souvent remplacée par l'aquarelle. Le Tirailleur mourant, (1917, ibid), a des raideurs qui indiquent qu'il se souvient du cubisme synthétique. Les Trois croix, (1917, ibid), est d'un pinceau plus souple mais allégorique et réaliste tout à la fois, tandis que Le Vieux réfugié, (1917, ibid.) n'est que réaliste dans sa raideur frontale hiératique. Tout cela, y compris les aquarelles, baignent dans une lueur grisâtre appropriée. La guerre le mène également en Orient; dès lors la palette s'éclaircit et le dessin devient géométrisé. Ordonnance des sites, et figures aux vêtement coloré, Le Marchand, (1918, ibid). Nouvel assouplissement du pinceau, comme lors des Trois croix, mais dans des couleurs qui à défaut d'être vives sont éclaircies, Scène persane, (1919) ou Au marché de Bagdad, (1919), avec leurs zones d'ombres et de lumières.

Expositions : 1910, Riga, (G); 2005, La peinture lettone au début du XXème siècle, musée de Bordeaux, (G).