Fiche de présentation

VULLIAMY, Gérard

né le 3 mars 1909 à Paris, France ; père peintre amateur suisse ; 1928-1931, académie Lhote*; 1932, participe à Abstraction-Création*; 1935, côtoie le groupe surréaliste*; 1946, épouse Cécile Eluard, fille du poète ; 2005, meurt à La Bastide d'Armagnac, Landes.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Sa peinture est partagée entre le cubisme*, le surréalisme, l'abstraction* impressionniste, tout à fait personnelle, et le cubisme à nouveau, proche de Lam* cette fois. De 1928 à 1935, il peint des oeuvres non-figuratives aux teintes pâles et mates dans lesquelles il met en évidence par l'intensité différente des glacis,les jeux de la lumière. En 1933, il commence à construire une toile faite d'éléments cubistes, suggérant une galère, c'est le style cubiste-composite qu'adoptera, en 1942, Dominguez*. À force de fréquenter près des surréalistes, il fait du Picasso*, du Lam*, du Tanguy*, du Picabia*
En 1933, également, il invente un surréalisme dans lequel la sarabande du ruban se croisant délimite des à-plats qui disparaissent l'année suivante pour des os troués, dans des paysages marins,  La Salamandre, (1936), Cheval de Troie, (1935, 1937). Il les effilent comme du sucre étiré, à la limite de l'art floral, échevelé, emprisonnant ou se terminant  par des figurines à la Bosch, ou s'étirent comme un délitement aquatique, Le Sphinx, (1938). 
C'est sa grande période personnele.
De 1948 à 1951, il suit l'inspiration de Magnelli*, à ceci près que ses formes sont striées, faites de traits répétés qui les chinent. De 1951 à 1952, les formes deviennent des àplats articulés en parapluie, puis la toile est couverte de bâtonnets croisés de manière plus ou moins large, allant jusqu'au rectangle avec un soupçon de perspective, Sans titre, (1952); il s'ouvre les portes de l'impresionnisme abstrait*; les paquets de touches sont disposés en bouquets, en plans articulés, dans des teintes acides multicolores. De 1957 à 1970, il donne ds coups e pinceau plumeux à la Bazaine*. Pour obtenir un effet qui lui est tout à fait personnel, il mêle les huiles de plâtre. Cette même palette est employée de 1974 à 1982 dans des figures héritées de Lam, où se retrouvent conjuguées les formes cubistes et l'inspiration surréaliste; ici aussi, un effet particulier est obtenu en posant l'aquarelle ou la gouache surdu papier gratté au préalable. L'unité de tout l'oeuvre est celle du chromatisme pâle, sans noir, devenant progressivement acide.

Expositions : 1933, Pierre Loeb, Paris, (P ); 1965,  Appel & Fertsch, Francfort, (P) ; 2004, Arnoux, Paris, (P) ; 2012, Musée de Besançon, (P).

Rétrospective : 1945, Denise René, Paris ; 1962, Musée de Darmstadt ; 1978, Musée Picasso, Antibes ; 1989, Michèle Heyraud, Paris.