Fiche de présentation

THALMANN, Gérard

né en 1944 à Chavannes-près-Renens, Vaud, Suisse ; 1979, s'installe à Paris ; vit à La Celle-Saint-Cloud ; 2012, meurt le 12 janvier à Paris

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Brouiller le grand et le petit, l'informel et le précis ; mêler les échelles de grandeur, les formes classiques et les formes baroques, c'est forcer l'oeil à prendre ses repères et à apprécier la peinture pour elle-même. Dans les voies les plus diverses auxquelles ramènent le vagabondages de l'esprit. L'équivalent des écrits de Malcolm Lowry. Les géométries collées ou soigneusement peintes alternent avec les lignes folles ou les contours d'une statue grecque avec le trompe-l'oeil d'une pomme. Dans une couleur avenante qui s'écarte des tristesses des expressionnistes* muralistes*. Fidèle à un style dispersé-regroupé, il structure la toile - et l'espace - d'un carré explicite ou virtuel, en réserve, y pointe d'un pinceau expressionniste des paysages métamorphosés, un lac au cygne ou le Pont Neuf, et la peuple d'objets allusifs à Giacometti*, à Duchamp*, à l'art nègre. Aux toiles à carrés répondent d'autres toiles moins parlantes, aux cercles, à la spirale. Il emploie une technique singulière. Il part d'une photo, procède à un collage, peint aux jets d'encre et harmonise à l'ordinateur. L'unité du travail est sa vigueur, (1988). Il part d'une inspiration, Li-Po, Carpaccio ou Max Ernst*, brode par ajout, corrige, écrit, encadre par des traits intérieurs, L'Infini, (2008), bande du bleu Monory', collage coupant un jaune soleil en deux, ou Le Temps de l'étang, (2007). Graffiti, toile artificieille, tout est bon pour essayer de tromper le spectateur et l'inviter à se méprendre, puisqu'il s'agit réellement de peinture, ou d'infographie* prise pour un collage*.

Expositions : 1961, W.C. publics, place du Bourg-de-Four, Genève ; 1979, Anton Meier, Genève ; 1984, Karl Flinker, Paris ; 1988, 2011, Pascal Gabert, Paris, (P).