SILVERI, Massimo

né le 23 décembre 1950 à Rome, Italie ; étudie photographie et architecture ; 1973, se voue à la peinture ; 1977, s'installe à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De l'art concret*. En primaires sur des toiles autonomes dont les contours suivent la géométrie, et qui sont parfois mâtinées de gris et ajustées entre elles par nécessité ; dans un monochrome noir se découpe le vide d'un carré jaune, aussitôt compensé par ce même carré en noir, articulé. Il poursuit ses exercices de pleins et de vides dans le seul blanc, y découpant une forme géométrique qu'il rabat, soulignant l'opération d'un filet noir allusif. Car la ligne, encore plus simple que le carré, est aussi partie prenante. Elle devient déterminante au tournant du millénaire, par l'espace qui sépare quatre carrés ou par la division du carré en deux rectangles dont l'un, parfois, chute. Deux feuilles de métal sont superposées, la couleur de celle de l' arrière réagissant sur le dos de celle en surface, (2000) Fidèle au carré, il l'accompagne de fines baguettes de même couleur qui se veulent allusion au suprématisme*, (2003) ; puis les superposant il en montre une série en vermillon, doublé, à nouveau, dont le carré de l'avant pivote légèrement par rapport à celui du fond. (2005). Il reste fidèle à cette dualité de plans, rouges noirs ou blancs, en dotant l'un ou l'autre d'une fine antenne, ou d'un  décrochement, carré également qui suggère une excroissance pour prise.

Expositions : 1977, Valle, Rome (P) ; 1978, Cairn, Paris (P) ; 1998, 2006, Sfez, Paris (P) ; 2010, Atelier Visconti, Paris, (P).

Citation(s) : On a dit :
- Le métier du philosophe c'est de faire des concepts. Le métier de l'artiste c'est de faire de percepts.    (Gilles Deleuze).