Fiche de présentation

PROWELLER, Emmanuel

né le 6 février 1918 à Lvov, Pologne, aujourd'hui, Lviv, Ukraine; 1936-1940, architecture et peinture à l'institut Polytechnique de Lvov, 1941, après l'invasion allemande, est envoué en camp de travail; 1946, 'installe dans la banlieue de Varsovie; 1948, à Paris; 1950-1951, séjourne an sanatorium à Hauteville; 1959, s'installe à Créteil; 1965, en Ardèche; 1981, frappé d'aphasie, meurt d'un cancer le 25 décembre; est inhumé au cimletière de Valenton, Val-de-Mare.
signature : 1939-1947, Anatol Wroblewski; 1945, Abraham Alispector; 1947, Proweller.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Des commencements, coïncidant avec les désastres de la guerre, il ne reste qu'un paysage au fusain, Fils de Cézanne pour débuter et dont on trouve encore des tces dans Autoportrait, (1945), tandis que Rena à la bague rouge, a toutes les caractéristiques de la Nouvelle Obectivité*. Il devient le maître de l'àplat. figuratif, Nature morte au poisson rouge, (1948), ou pour un temps, non-fiuratif, rosaces, décagones, cubes, et autres formes sui generis, La Cage, (1948), se souvenant du suprématisme*, Croix horizontale, (1950), des biomorphes d'Arp*, Amorphes et croix rouge sur fond jaune, (1950), des angles du tou dernier Kandinsky* en 1943, Arc-en-ciel, (1951); il donne aussi des oeuvres d'abstraction* géométrique, emplissant la toile de bord à bord Puzzle géométrique, (1954), Eléments emboîtés, (1949), deux géométries et trois couleurset, La Locomotive, (1951), qui laisse percer dans l'ajustement de tubes, de carrés, de cercles, le lien entretenu avec la réalité. Avec L'Oeil critique, (1955), proche de Dada*, il est en transition vers la figuration. Elle est réinvestiede manière explicite, avec Le Moulin à café, (1957), silhouette beige en réserve dans toile marron; il se lance dans des portraits, Un Américain à Paris, (1954), ou L'Homme à la pipe et tulipe, visage d'àplats amalgamés et polychrome, (1956), vingt avant les portraits de Peintes contents d'eux-mêmes d'Arroyo*; d'autres en 1967, reconnaissables malgré les pièces assemblées dont ils sont construits. Son style est définitif ; il est fait de formes géométrisées, raides, jamis bordées, toujours juxtaposées, à-plats de couleurs violemment contrastées dont les contours sont ceux de la réalité, pour les figures, Julie la rousse, (1957) ou les paysages, encore complxes, Esplanade de Menton, (1957), ou Route de Sospel à Moulinet, (1958). De cette année à 1960, il reprend l'abstraction géométrique simplifiée en gros plans. Fenêtre, (1960). C'est ce gros plan dont il fait dorénavant ses images, Marie-Françoise, (1965), un dos rose et de ptits détails accessoires; de même Mon Légionnaire, (1966), en érection, le très imposant, Nu au bord d'un lac, (1973), Tendresse, (1977), cercle à raie d'un crâne vu en plongée dépassé par la pointe du nez, L'Angelus, (972), dont on ne voit que les jambes d'un pantalon bleu et pommes de terre ovales beiges au sol, Le Rouge gorge, (1977), oiseau menu sur une branche issue d'un tronc. Sans jamais se départir de l'àplat. Il a une parenté avec Wesselman*, La Première cigarette, (1969), et plus encore avec la Figuration narrative*.
L'oeuvre identifié, compte 483 numéros.

Expositions : 1947, salon des artistes de Cracovie; 1949, spaces nouveaux, Denise René, Paris, (G); 1951, 1958, Colette Allendy, Paris, (P); 1963, Greer, New York, (P); 2007, villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, (P); 2008, gal. du Centre, Paris, (P) ; 2012, Musée de l'Abbaye, Les Sables d'Olonne.

Rétrospective : 1970, maison des arts, Sochaux; 1979, centre culturel d'Agen;1981, théâtre, Privas; 2007, maison des Arts, Bagneux.

Lieux publics : 1975,La Rencontre, rue Traversière, Le Vaudreuil-Ville nouvelle, peonture murale; 1977, Lever du Jour, et Commerce et Economie,, collège Joliot-Curie, Reims, peintures muraes.

Bibliographie(s) : 2007, une liste de ses oeuvres, de 1948 à 1981, dans le catalogue de la villa Tamaris.