PROSI, Henri

né le 23 décembre 1936 à Metz, Moselle, France ; 1950-1957, Arts appliqués de Nancy ; 1957, Beaux-Arts de Paris; 1992, participe à Madi*; vit à Paris ; 2010, meurt brusquement le 19 août à La Gandonnière-de-Gourgé, Deux-Sèvres ; inhumé au ximetière de Gourgé.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Depuis 1973, il ne cesse d'user du carré ou de son multiple, le rectangle, en le transgressant. Au milieu des années 1980, ce sont de longues toiles tout en hauteur, qui conjuguent l'à-plat rectangulaire et deux à-plats à angles aigus, en primaires. En 1990, sur des fonds noirs, il trace de minces diagonales blanches qu donnent l'illusion d'être devant un mobile de Soto*. À compter de 1992, la transgression se fait plus rude, quand il alterne le mat et le brillant, prend le parti des échancrures, soit réelles - entailles, et reliefs -, soit simplement peintes - Carré rouge, (2000). Il fait preuve d'imagination dans le support cadre vide dont les côtés sont recouverts de séquences ; au contraire, soit une toile presque monochrome foncé entourée d'un chemin de primaires ; un jeu de rectangle et de carré qui font apparaître l'esquisse d'une façade avec sa devanture et sa fenêtre; enfin, en 2005, retour à la composition classique, fond blanc ou jaune-paille, avec des rectangles aux solutions de continuité, Progession, (2005).À ses débuts, il est figuratif, usant de tons pastel. Lorsqu'il vient à l'art concret*, il est respectueux ou non de l'orthogonalité, il n'emploie plus que les primaires et le noir, quitte à louvoyer, à adultérer celles-là et à remplacer celui-ci par des couleurs sombres.

Expositions : 1960, Salon de la Jeune Peinture, Paris ; 1964, Lefranc, Paris; (P); 1969, Stadt Park, Graz; (G); 1994, Amaryllis, Bruxelles, (P) ; 1999, 2006, Lahumière, Paris, (P).