Fiche de présentation

MOREL, Marie

née le 3 septembre 1954 à Paris, France, d'une mère peintre et architecte  et d'un père éditeur; 1962, la famille s'installe au Jas du Revest-Saint-Martin, Alpes-de-Haute-Provence ; 1963, visite la biennale de Venise et décide de peindre ;  1968, études de musique et de cirque;  1974, se consacre à la peinture; 1988, s'installe dans les monts du Valromey,   Jura du Sud.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Les cartes postales érotiques des années 1910, rehaussées d'un peu de couleur ternie et de menus fragments de fanfreluches, nanties d'un texte énamouré, lui servent d'inspiration.Elle les traite en collage, pour un relief fané sur de petits formats qui, regroupés, feront polyptyques. (1997). Lorsqu'elle ajoute peinture à collage, l'allure est moins naïve qu'il n'y parait, grâce au procédé de la répétition. Les Oiseaux roses, (2004), sont peints en alternance avec des plumes collées et des mots d'amour. Ces mêmes mots qu'on retrouve dans une compositions de moyenne superficie, sur des monnaies du pape collées entre des cailloux incrustés. Ses portraits -autoportraits?- ont le charme de ceux du Fayoum. L'autre dimensions de son art, commencé sans doute vers 2000, prend des proportions importantes. Avec le thème récurrent de l'oiseau, Rythmes de la vie, (2000). Elle travaille par répétition des mêmes formes venues de collages de carton léger découpé, alternant avec des plumes, et passés à la couleur morne. De loin, c'est un tbleu abstrait, de près c'est une marqueterie dans laquelle s'insère son écriture. Elle quitte le gris ardoise pour le vieux rose, Les Oiseaux dans les arbres, (2002), Mais revient vite vers sa palette préférée, Le Reflet des oiseaux dans l'eau, (2003), ou Premières neiges, (2006), des brindilles forment des arbres bordés de blanc. Tout l'oeuvre respire la tendresse. Elle se met à dérouler des histoires et crée des composition longues de près de 7 m. sorte de Tapisserie d'Angers, de couleur plombée comme s'il s'agissait du rapprochement de clichés d'imprimerie, La Shoah, (2008), ponctué de cris d'horreur ou Louise Michel, (2009, abbaye d'Auberive), avec des extes de l'écrivain Pasqcal Quignar.

Expositions : 1977, La Galerie, Paris, (P) ; 1984, Godula Buchholz, Munich, (G) ; 1996, Halle Saint-Pierre, Paris, (G),  et 1999, 2009, (P) ; 1997, 2004, Béatrice Soulié, Paris, (P);