Fiche de présentation

MEYNARD, Jean-Claue

né en 1951 à Paris, France ; vit à Paris età Valbonne, Alpes-Maritimes.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Il vient de l'hyperréalisme*en 1973-1975. Net, précis,  comme il se doit,  Hyper-Street, (1974) , puis ne cacha,t plus le travail du pinceau, Brasserie, (1974). Etape suivante, un réalisme flou de 1976 à 1979, L'Escalier, (1976) qui doit à Szafran* et des appels au réel dans une ensemble vague, Le Mouchard, (1977). Il glisse vers l'abstraction* en insistant sur l'aspect vaporeux de la représentation, Duchamp, (1981) ou Le Baiser, (1983),ou sa géométrisation colorée, de 1980 à 1983, des tournoiements symbolistes dans lesquels se love la silhouette humaine, ce qu'il reprend plus tard.  Il atteint la non-figuration, nuagiste* Sardanapal, (1987). et géométrique par rassemblement de pièces alternant les unies à d'autres piquées ou rayées de rhizomes, au sein desquelles, une figure humaine est à nouveau cryptée, Ecce Homo, (1996). Son langage se fait expressionniste*; une pâte rude restitue l'oeil du cyclone, surligné d'une guirlande de liane de couleur agressive, soit un amas de coquilles d'huîtres vides, soit encore le craquelures stylisées dans les alvéoles desquelles des lignes épaissies, des dégradés subtils, de petits carrés font jouer le monochrome chamarré, dans ses teintes, le marron va jusqu'au beige pâle, le vert bouteille jusqu'au gris. Il prend le petit carré comme unité de composition et fleurète avec l'art optique, Excès, (2001) ou Porte fractale, (2004)
C'est dans cette dernière manière qu'il affirme une personnalité, celle de l'amalgame de granitos. Accumulation de lignes semblables, décalées et symétriques, tapis de peaux de léopard, à peine géométrisées, toiles denses laissant peu de place à la respiration. Fractal* ? le mot est prématuré ; il devient adéquat dans ses Silhouettes Echo, (2010), impression numérique sur plexiglas comme reproduisant des sculptures faites de découpages métalliques formant grillage de clôture ajouré.  Ces motifs sont repris dans des armatures d'acier sphériques, World Mobile, ou World Stable, (2010). Fractal encore pour Babel Silhouette, (2009), suite des contours d'hommes en marche, dont les théories prennent des attitudes variées, Ecumes, (2009) ou Bannière de Babel, (2009)


Expositions : 1975, De Novum, Düsseldorf ; 1976, La Passerelle Saint-Louis, Paris ; 1977, 2001, Jean-Pierre Lavignes, Paris.

Rétrospective : 2010, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.