Fiche de présentation

MATSUI, Morio

né le 27 juillet 1942 à Toyohashi, Japon; 1963-1967, Beaux-arts Muashino, Tokyo ; 1967, arrive à Paris ; 1967-1968, académie Julian, Paris ; 1967-1972, Beaux-arts de Paris, chez Singier*; 1998, s'installe en Corse.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : La Composition, (1966), est sa première toile non-figurative, formes massives et formes linaires, disposées sur fond blanc. Il se soumet aux leçons des Beaux-arts avec Autoportrait, (1967), expressionniste*, Femme bleue, (1967), étude de nu allongé, simplifié et monochrome, comme Êtres humains, (1974), fantôme surgissant frontalement de l'informalité. Les couleurs apparaissent, sans noir, diluées les unes dans les autres, le bleu et le jaune dominants, pour des paysages abstraits*, La Terre, (1972) ou Mirage, (1978). En 1980, il adopte ce qui devient sa non-figuration, des motifs minuscules, répétés à l'infini et contrariés par d'autres motifs. Lorsqu'il boucle ses traits blancs ou les regroupe en bottes, et en place d'autres en touffes, sur un fond gris, il est l'émule de Tobey*, et restitue à l'Orient ce que l'américain lui a emprunté. Lorsque ces mêmes graphismes se développent de bord à bord sur des fonds acides et modulés, il penche à nouveau vers le paysagisme abstrait* puisqu'on peut lire des vagues, des collines ou des astres, Bleu de Corse, (2000). Ses oeuvres ont un curieux effet optique* dans la mesure ou, contrairement à l'habitude lorsqu'il s'agit d'une vision cryptée, c'est en approchant de ses oeuvres que l'on peut découvrir le monde caché et non en s'en éloignant. Effet délibéré dans Marie-Louise à Tokyo, (1994) avec des sous-tableaux vasareliens*. Il peint au pinceau traditionnel, de très grands formats, (7 m x 2 m) comme de minuscules, plus petites que des miniatures. Il peint aussi des nus à l'occidentale, totalement, ctte fois. Avec Kakejiku, (1987), il retrouve le règne du motif qu'il agrandit tout en leur donnant la forme d'une nuée d'oiseaux ; Printemps en Corse, (1998). En 1999 et 2000, à l'aquarelle et non à l'Encre de Chine, il reprend les paysaes orientaux, traditionnels, elliptiques.

Expositions : 1965, Tsubaki Kindai, Tokyo, (P) ; 1968, Centre universitaire Jean Sarrault, Paris, (G) ; 1971, Église de la Madeleine, Paris, (P) ; 1973, Fondation Bertrand Russell, Royaume-Uni, (G) ; 1978, 2007, Bernheim-Jeune, Paris, (P) ; 1982, Motte, Genève, (P).

Lieux publics : Triptyque : La Crucifixion, la Résurrection, l'Ascension (2000), Cathédrale N-D. de l'Assomption, Ajaccio.