Fiche de présentation

MANSOUROFF, Paul

né le 2 mars 1896 à Saint-Pétersbourg, Russie ; 1909-1912, Institut central de dessin technique, Saint-Pétersbourg ; 1912-1915, école de dessin pour l'encouragement des arts, Saint-Pétersbourg ; 1915, mobilisé dans l'aviation, y travaille comme dessinateur technique ; 1920, enseigne aux Beaux-Arts de Kazan ; 1924-1925, de Petrograd ; 1922-1929, dirige le Ginkhuk* (Institut expérimental d'art) ; 1929, émigre en France et s'installe à Paris ; 1975, à Nice, y travaille pour Sonia Delaunay* à " achever " les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt le 2 février à Nice;  est inhumé au cimetière de Caucade à Nice

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : " Je suis resté le même dans mes expressions ", cette phrase caractérise son oeuvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le suprématisme*, qu'il dépasse en cherchant " le rapport exact entre l'instinct et le calcul ". Comme insérées dans cette non-figuration*, des périodes où la figuration reprend pied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve*, de 1909 à 1924, avec des huiles aux couleurs choisies pour leur rapprochement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et banc, Les Pauvres Gens, (1916-1917) et des costumes de théâtre, pour Le Coq d'or,, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétrique ironique, L'Habitant d'Amérique, (MRL). En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème du déplacement de la ligne dans l'espace, ce seront de simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au-dessus de l'autre. Peinture, (1914-1918), un fond gris, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur domine - "il est de ceux qui vous élèvent"-; sur une planche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arête laisse encore voir l'écorce, il y peint des traits qui structurent l'espace en hauteur. La lige, l'aiguille de boussole, la boule - depuis Image, (1919, 20J.), peint au recto et verso -, sont ses signes de prédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longtemps morne, plus avivée ensuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si différentes. De temps à autre, il se permet une fantaisie comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feuilles sèches. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessiné, maison ou boîte, Fonction picturale, (1923). Sa peinture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, il se donne au décor suprématiste, Décor pour la place Rouge, 1921, MNAM), triptyque, aux jeux de tôles enveloppant des rectangles biseautés, noir, blanc, rouge. Son arrivée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hors normes est peut-être la dernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de gris avec des reflets comme ceux d'un bloc de glace. Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique (1929-1930), figures étranges, gonflée dans un mouvemen ascensionnel, ou misérabiliste (1930-1933), scènes de genre sur décor en carrés (1929-1933) ; il collabore à des créations de tissus (il dessine, en 1937, la cravate de mariage du duc de Windsor) et des costumes de ballets (1930-1937). Puis, en 1957, avec presque toujours le même titre, Formule picturale, il revient à son abstraction* géométrique verticale et " boulée ", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, Formule picturale, (1967, MAMC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués, enfin, à partir de 1976, de couleurs, d'éléments horizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d'inclusions de collages.

Expositions : 1919, Palais des Arts, Petrograd, (G) ; 1928, Bragaglia, Rome, (P) ; 1933, Art et décoration, Paris, (G);  1962, Cavalero, Cannes, (P).

Rétrospective : 1960, mMsée de Braunschweig; 1962, Lorenzelli, Milan ; 1968, Gervis, Paris ; 1972, Musée d'Art moderne de la ville, Paris ; 1995, Musée d'Art moderne et contemporain, Nce.

Musées : MANSOUROFF, Paul, MOD.3*né le 2 mars 1896 à St Pétersbourg, Russie; 1909-1912, Institut central de dessin technique, St Pétersbourg; 1912-1915, École de dessin pour l'encouragement des arts, St Pétersbourg; 1915, mobilisé, dans l'aviation, il travaill comme dessinateur technique; 1920, enseigne aux Beaux-arts de Kazan; 1924-1925, de Petrograd ; 1922-1929, dirige l'INHUK, (Institut expérimental d'art); 1929, émigre en France et s'installe à Paris; 1975, travaille à Nice, pour Sonia Delaunay* à "achever les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt à Nice, le 2 février; est inhumé au cimetière de Caucade à Nice; le galériste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre. ,Peintre."Je suis resté le même dans mes expressions"; cette phrase caractérise son euvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le suprématisme, qu'il dépasse en cherchant "le rapport exact entre l'instinct et le calcul".. Comme insérés dans cette non-figuration, des périodes où la figuration reprendpied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve, de 1909 à 1924, avec des huiles aux couleurs choisies pour leur rapprochement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et blanc, Les pauvres gens, 1916-1917 et des costumes de théâtre, pour Le Cq d'Or, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétrique ironique, L'habitant d'Amérique, MRL. En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème du déplacement de la ligne dans l'espace, ce seront e simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au dessus de l'autre. Peinture, 1914-1918, C.A, un fond gris, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur domine -"il est de ceux qui vous élèvent"-; sur une plnche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arrête laisse encore voir l'écorce; il y peint des traits qui structurent l'espace en hauteur, La ligne, l'aiguille de boussole, la boule (depuis Image, 1919, 20J, peint au recto et verso), sont ses signes de pédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longtemps morne, plus avivée ensuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si différentes. De temps à autres, il se permet une fantaisi comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feuilles sèches sur lequel repose le bois peint. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessiné, maison ou boîte, Fonction pictural, (1923). Sa einture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, il se donne au décor suprématiste, Décor pour la place Rouge, (1921, MNAM), triptyque, aux jeu de tôles enveloppant des rectangle biseautés, noir, blanc, rouge. Son arriée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hors normes est peut-être la dernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de gris avec des reflets comme ceux d'un bloc de glace.Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique, (1929-1930), figures étranges, gonflée dans un mouvement ascensionnel, ou misérabiliste, (1930-1933), scènes de genre sur décor en carrés, (1929-1933; il collabore à des crations de tissus, (il dessine, en 1937, la cravatée de mariage du duc de Windsor), et des costumes de ballets, (1930-1937). Puis, en 1957, avec le titre presque toujours le même, Formule picturale, il revient à son abstraction géométrique verticale et "bolée", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, Formule picturale, (1967, MAMAC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués, enfin, à partir de 1976. de couleurs, d'éléments hoizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d' inclusions de collagesExpo : 1919, Palais des arts, Petrograd, (G); 1928, Bragaglia, Rome, (P); 1933, Art et décoration, Paris, (G); 1962, Cavalero, Cannes, (P); Retrosp : 1960, Musée de Braunscheig; 1962, Lorenzelli, Milan; 1968, Gervis, Paris; 1972, Musée d'art moderne de la ville, Paris; 1995, Musée d'art moderne et contemporain, Nice.MANSOUROFF, Paul, MOD.3*né le 2 mars 1896 à St Pétersbourg, Russie; 1909-1912, Institut central de dessin techique, St Pétersbourg; 1912-1915, École de dessin pour l'encouragement des arts, St Pétersbourg; 1915, mobilisé, dans l'aviation, il travaille comme dessinateur technique; 1920, enseigne aux Beaux-arts de Kazan; 1924-1925, de Petrograd ; 1922-1929, dirige 'INHUK, (Institut expérimental d'art); 1929, émigre en France et s'installe à Paris; 1975, travaille à Nice, pour Sonia Delaunay* à "achever" les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt à Nice, le 2 février; est inhumé au cimetière de Caucade à Nice; le alériste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre. ,Peintre."Je suis resté le même dans mes expressions"; cette phrase caractérise son oeuvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le suprématisme, qu'il dépasse e cherchant "le rapport exact entre l'instinct et le calcul".. Comme insérés dans cette non-figuration, des périodes où la figuration reprend pied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve, de 1909 à 1924, avec des huiles aux couleurs choisies pour leur approchement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et blanc, Les pauvres gens, 1916-1917 et des costumes de théâtre, pour Le Coq d'Or, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétrique ironique, L'habitant d'Amrique, MRL. En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème du déplacement de la ligne dans l'espace, ce seront de simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au dessus de l'autre. Peinture, 1914-1918, C.A, un fond grs, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur domine -"il est de ceux qui vous élèvent"-; sur une planche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arrête laisse encore voir l'écorce; il y peint des traits qui structuent l'espace en hauteur, La ligne, l'aiguille de boussole, la boule (depuis Image, 1919, 20J, peint au recto et verso), sont ses signes de prédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longtemps morne, plus avivée esuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si différentes. De temps à autres, il se permet une fantaisie comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feuilles sèches sur lequel reose le bois peint. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessiné, maison ou boîte, Fonction pictural, (1923). Sa peinture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, il se donne au décor suprémaiste, Décor pour la place Rouge, (1921, MNAM), triptyque, aux jeu de tôles enveloppant des rectangle biseautés, noir, blanc, rouge. Son arrivée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hors normes est peut-être ladernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de gris avec des reflets comme ceux d'un bloc de glace. Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique, (1929-1930), figures étranges, onflée dans un mouvement ascensionnel, ou misérabiliste, (1930-1933), scènes de genre sur décor en carrés, (1929-1933; il collabore à des créations de tissus, (il dessine, en 1937, la cravatée de mariage du duc de Windsor), et des costumes de ballets, (190-1937). Puis, en 1957, avec le titre presque toujours le même, Formule picturale, il revient à son abstraction géométrique verticale et "boulée", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, Formule picturale, (1967, AMAC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués, enfin, à partir de 1976. de couleurs, d'éléments horizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d' inclusions de collagesExpo : 1919, Palais des arts, Perograd, (G); 1928, Bragaglia, Rome, (P); 1933, Art et décoration, Paris, (G); 1962, Cavalero, Cannes, (P); Retrosp : 1960, Musée de Braunschweig; 1962, Lorenzelli, Milan; 1968, Gervis, Paris; 1972, Musée d'art moderne de la ville, Paris; 1995, Musée d'artmoderne et contemporain, Nice.MANSOUROFF, Paul, MOD.3*né le 2 mars 1896 à St Pétersbourg, Russie; 1909-1912, Institut central de dessin technique, St Pétersbourg; 1912-1915, École de dessin pour l'encouragement des arts, St Pétersbourg; 1915, mobilisé, das l'aviation, il travaille comme dessinateur technique; 1920, enseigne aux Beaux-arts de Kazan; 1924-1925, de Petrograd ; 1922-1929, dirige l'INHUK, (Institut expérimental d'art); 1929, émigre en France et s'installe à Paris; 1975, travaille à Nice, pour onia Delaunay* à "achever" les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt à Nice, le 2 février; est inhumé au cimetière de Caucade à Nice; le galériste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre. ,Peintre."Je suis resté le même dans mes expressions"; cete phrase caractérise son oeuvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le suprématisme, qu'il dépasse en cherchant "le rapport exact entre l'instinct et le calcul".. Comme insérés dans cette non-figuration, des période où la figuration reprend pied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve, de 1909 à 1924, avec des huiles aux couleurs choisies pour leur rapprochement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et blanc, Les pauvres gens, 1916-1917 et des costmes de théâtre, pour Le Coq d'Or, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétrique ironique, L'habitant d'Amérique, MRL. En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème du déplacement de la lignedans l'espace, ce seront de simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au dessus de l'autre. Peinture, 1914-1918, C.A, un fond gris, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur domine -"il est de ceux qui ous élèvent"-; sur une planche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arrête laisse encore voir l'écorce; il y peint des traits qui structurent l'espace en hauteur, La ligne, l'aiguille de boussole, la boule (depuis Image, 1919, 20J, peint au recto et veso), sont ses signes de prédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longtemps morne, plus avivée ensuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si différentes. De temps à autres,il se permet une fantaisie comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feuilles sèches sur lequel repose le bois peint. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessiné, maison ou boîte, Foncion pictural, (1923). Sa peinture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, il se donne au décor suprématiste, Décor pour la place Rouge, (1921, MNAM), triptyque, aux jeu de tôles enveloppant des rectangle biseautés, nor, blanc, rouge. Son arrivée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hors normes est peut-être la dernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de gris avec des reflets comm ceux d'un bloc de glace. Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique, (1929-1930), figures étranges, gonflée dans un mouvement ascensionnel, ou misérabiliste, (1930-1933), scènes de genre sur décor en carrés, (1929-133; il collabore à des créations de tissus, (il dessine, en 1937, la cravatée de mariage du duc de Windsor), et des costumes de ballets, (1930-1937). Puis, en 1957, avec le titre presque toujours le même, Formule picturale, il revient à son abstraction gémétrique verticale et "boulée", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, Formule picturale, (1967, MAMAC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués, enfin, à partir de 1976. e couleurs, d'éléments horizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d' inclusions de collagesExpo : 1919, Palais des arts, Petrograd, (G); 1928, Bragaglia, Rome, (P); 1933, Art et décoration, Paris, (G); 1962, Cavalero, Cannes, (P); Retrosp : 1960, Musée de Braunschweig; 1962, Lorenzelli, Milan; 1968, Gervis, Paris; 1972, Musée d'art moderne de la ville, Paris; 1995, Musée d'art moderne et contemporain, Nice.MANSOUROFF, Paul, MOD.3*né le 2 mars 1896 à St Pétersbourg, Russie; 1909-1912, Instiut central de dessin technique, St Pétersbourg; 1912-1915, École de dessin pour l'encouragement des arts, St Pétersbourg; 1915, mobilisé, dans l'aviation, il travaille comme dessinateur technique; 1920, enseigne aux Beaux-arts de Kazan; 1924-1925, de Petrgrad ; 1922-1929, dirige l'INHUK, (Institut expérimental d'art); 1929, émigre en France et s'installe à Paris; 1975, travaille à Nice, pour Sonia Delaunay* à "achever" les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt à Nice, le 2 février; est inhumé au cimetire de Caucade à Nice; le galériste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre. ,Peintre."Je suis resté le même dans mes expressions"; cette phrase caractérise son oeuvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le supématisme, qu'il dépasse en cherchant "le rapport exact entre l'instinct et le calcul".. Comme insérés dans cette non-figuration, des périodes où la figuration reprend pied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve, de 1909 à 1924, avec des huiles aux coleurs choisies pour leur rapprochement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et blanc, Les pauvres gens, 1916-1917 et des costumes de théâtre, pour Le Coq d'Or, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétriqueironique, L'habitant d'Amérique, MRL. En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème du déplacement de la ligne dans l'espace, ce seront de simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au dessus de l'autre. Peinture, 914-1918, C.A, un fond gris, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur domine -"il est de ceux qui vous élèvent"-; sur une planche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arrête laisse encore voir l'écorce; il y pent des traits qui structurent l'espace en hauteur, La ligne, l'aiguille de boussole, la boule (depuis Image, 1919, 20J, peint au recto et verso), sont ses signes de prédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longemps morne, plus avivée ensuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si différentes. De temps à autres, il se permet une fantaisie comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feulles sèches sur lequel repose le bois peint. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessiné, maison ou boîte, Fonction pictural, (1923). Sa peinture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, ilse donne au décor suprématiste, Décor pour la place Rouge, (1921, MNAM), triptyque, aux jeu de tôles enveloppant des rectangle biseautés, noir, blanc, rouge. Son arrivée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hos normes est peut-être la dernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de gris avec des reflets comme ceux d'un bloc de glace. Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique, (19291930), figures étranges, gonflée dans un mouvement ascensionnel, ou misérabiliste, (1930-1933), scènes de genre sur décor en carrés, (1929-1933; il collabore à des créations de tissus, (il dessine, en 1937, la cravatée de mariage du duc de Windsor), et de costumes de ballets, (1930-1937). Puis, en 1957, avec le titre presque toujours le même, Formule picturale, il revient à son abstraction géométrique verticale et "boulée", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, ormule picturale, (1967, MAMAC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués, enfin, à partir de 1976. de couleurs, d'éléments horizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d' inclusions de collagesExpo :1919, Palais des arts, Petrograd, (G); 1928, Bragaglia, Rome, (P); 1933, Art et décoration, Paris, (G); 1962, Cavalero, Cannes, (P); Retrosp : 1960, Musée de Braunschweig; 1962, Lorenzelli, Milan; 1968, Gervis, Paris; 1972, Musée d'art moderne de la ville Paris; 1995, Musée d'art moderne et contemporain, Nice.MANSOUROFF, Paul, MOD.3*né le 2 mars 1896 à St Pétersbourg, Russie; 1909-1912, Institut central de dessin technique, St Pétersbourg; 1912-1915, École de dessin pour l'encouragement des arts, St Péterbourg; 1915, mobilisé, dans l'aviation, il travaille comme dessinateur technique; 1920, enseigne aux Beaux-arts de Kazan; 1924-1925, de Petrograd ; 1922-1929, dirige l'INHUK, (Institut expérimental d'art); 1929, émigre en France et s'installe à Paris; 197, travaille à Nice, pour Sonia Delaunay* à "achever" les oeuvres de Robert Delaunay*; 1983, meurt à Nice, le 2 février; est inhumé au cimetière de Caucade à Nice; le galériste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre. ,Peintre."Je suis resté le même ans mes expressions"; cette phrase caractérise son oeuvre marquée pendant près de soixante ans par une étonnante unité. Influencé par le suprématisme, qu'il dépasse en cherchant "le rapport exact entre l'instinct et le calcul".. Comme insérés dans cette nn-figuration, des périodes où la figuration reprend pied. Les débuts tout d'abord, de tendance fauve, de 1909 à 1924, avec des huiles aux couleurs choisies pour leur rapprochement et non pour leur réalité, des illustrations en noir et blanc, Les pauvres gns, 1916-1917 et des costumes de théâtre, pour Le Coq d'Or, en 1920, voire des compositions très modernes par leur simplification symétrique ironique, L'habitant d'Amérique, MRL. En 1915, le travail de dessinateur technique lui fait découvrir le problème u déplacement de la ligne dans l'espace, ce seront de simples traits horizontaux et courbes dialoguant l'un au dessus de l'autre. Peinture, 1914-1918, C.A, un fond gris, trois horizontales, trois diagonales et la sérénité spatiale. Le format en hauteur doine -"il est de ceux qui vous élèvent"-; sur une planche de tilleul, matériau des icônes, dont l'arrête laisse encore voir l'écorce; il y peint des traits qui structurent l'espace en hauteur, La ligne, l'aiguille de boussole, la boule (depuis Image, 1919,20J, peint au recto et verso), sont ses signes de prédilection. La perspective, le champ sont rendus par la décroissance de la couleur, longtemps morne, plus avivée ensuite. Aucune monotonie dans ces oeuvres si profondément semblables et pourtant si difféentes. De temps à autres, il se permet une fantaisie comme une balle en trompe l'oeil derrière un croisillon de fenêtre ou un bouquet de feuilles sèches sur lequel repose le bois peint. La boule se place aussi en lévitation dans un habitacle finement dessné, maison ou boîte, Fonction pictural, (1923). Sa peinture a le recueillement d'une icône. Hors de cet oeuvre immédiatement attribuable, il se donne au décor suprématiste, Décor pour la place Rouge, (1921, MNAM), triptyque, aux jeu de tôles enveloppant ds rectangle biseautés, noir, blanc, rouge. Son arrivée à Paris s'accompagne de grandes difficultés à imposer son art. Sans titre, (1929), hors normes est peut-être la dernière toile non-figurative de la première partie de sa vie, paralléllipipède vert de ris avec des reflets comme ceux d'un bloc de glace. Il prend le chemin de la représentation, natures mortes stylisées, à sujet unique, (1929-1930), figures étranges, gonflée dans un mouvement ascensionnel, ou misérabiliste, (1930-1933), scènes de genre su décor en carrés, (1929-1933; il collabore à des créations de tissus, (il dessine, en 1937, la cravatée de mariage du duc de Windsor), et des costumes de ballets, (1930-1937). Puis, en 1957, avec le titre presque toujours le même, Formule picturale, il reient à son abstraction géométrique verticale et "boulée", multipliant les variantes, n'oubliant pas les dégradés des rectangles superposés, Formule picturale, (1967, MAMAC), usant beaucoup, à compter de 1968, des gris métallisés et des cylindres tronqués,enfin, à partir de 1976. de couleurs, d'éléments horizontaux répétitifs en contrepoint de la verticalité, et d' inclusions de collages

Succession : Le galeriste Sapone de Nice est le légataire de son oeuvre.