Fiche de présentation

LATAPIE, Louis

né le 11 juillet 1891 à Toulouse, Haute-Garonne, France ; 1908, Beaux-Arts de Paris ; 1909, académie Ranson, dans l'atelier de Sérusier ; 1912-1919, sert aux armées ; 1926-1932, séjourne à Toulon ; 1972, meurt le 2 juillet en Avignon.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Les Objets, (1920, MNAM) ressortissent au cubisme* synthétique : focalisation des objets reconstitués en double panoplie, en haut et en bas, à partir du centre du guéridon jusqu'à la tablette relevée, centre de la toile. Et plus tard, Nature morte au pichet et cafetière, (1956) ou Nature morte à la guitare, (1959, MNAM). Ce cubisme devient art sculptural vigoureux, pétri des lois de la géométrisation, Funambule à bicyclette, Portrait de Mme Latapie, (1921) - un recto verso- et Paysan ou le journalier, Le Grand Nu au futeuil rouge, (1929, MPP) et encore La Joie de vivre ou Antipolis, (1946, MPA) ont déjà des accents picassiens*. C'est que ses nus subissent des déformations, comme cette jambe la plus éloignée tenant plus de place que la plus proche, et affichent une monumentalité, Carrousel, (1955). Il plonge pour rendre abstrait* et peint à vue d'oiseau, Jeux de l'eau, (1957) ou Barques, (1957). De cette année à 1962, il est non-figuratif, superposant des géométries euclidiennes, Les Affquets à Fréjus, (1957) et passe ensuite à des circonvolutions orphiques*, Symphonie solognote, (1964). Il connait une période matissienne de figures découpées et monochromes, avec la suite des. Triades, (1971).

Expositions : 1921, La Licorne, Paris ; 2004, Le Trosième Oeil, Paris, (P).

Rétrospective : 1988, Musée de Villeneuve-sur-Lot et musée des Augustins, Toulouse.

Citation(s) : Il a dit :-Est-ce a faute ? Si dans une profonde respiration, j'inspire cubisme et expire fauvisme.