Fiche de présentation

GISCHIA, Léon

né le 8 juin 1903 à Dax, Landes, France ; études de lettres ; 1921, se destine à la peinture et étudie avec Friesz* à l'Académie moderne ; 1927-1930, dessinateur publicitaire aux États-Unis ; 1927-1937, abandonne la peinture ; 1937, revient à la peinture avec ue commande pour l'Exposition internationale ; 1963, s'installe à Venise ; 1991, meurt le 26 mai à Venise durant son sommeil.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De l'expressionnisme* de 1917 à 1927, puis, à nouveau en 1938, il se libère pour une figuration ample et colorée qui doit eaucoup à Matisse* tout en restant personnelle par le choix des teintes et la tendance à géométriser les formes. On est à la fin des années 40. À compter de là, il oscille entre l'abstraction* et la non-figuration*, insistant plus, selon l'humeur, sur cele-ci ou sur celle-là. Lorsqu'il figure, c'est pour retrouver les sources de la réalité réduite à une géométrie courbe ou linéaire, vive, simple, équilibrée, apposée sur un fond de géométries qui aurait pu exister en soi. Sa non-figuration, dans les années 80, vient des bruns et gris sourds, organisés pour refléter la lumière, en facettes de diamants, et va vers l'éclatement des rouges, jaunes, oranges, marrons et bruns dont la profondeur est assurée en jouant au lointain du jaune, et au proche du marron. Désintégration spatiale n° 2, (1980), fait le passage entre la palette mitigée et la palette flamboyante, méridienne. Il use de toutes géométries, carrées ou triangulaires, parfois sui generis. En 1990, pour ses grands panneaux, il emploie un relief géométrique rapporté pour obtenir une dimension supplémentaire, et pour permettre le passage de la lumière sur les rythmes fondamentaux. Lorsqu'il revient à la figuration, en 1986 et 1987, c'est dans une voie opposée à celle de 1957 : elle est crptée dans les géométries, mais comme il a depuis dominé sa manière, cela pourrait paraître régressif. Il est, de 1945 à 1965, le décorateur du TNP de Jean Vilar. Le dessinateur commence par la caricature (1917-1927), continue par un dépouillement matissien (1935), termine par une sorte de ligne néoclassique, romaine (1947) et s'achève par unoir et blanc dissimunant un visage dans un anneau, Le Soleil ne se montrait pas, (1953).

Expositions : 1937, Salon des jeunes artistes, Paris ; 1938, Jeanne Bucher, (P).

Rétrospective : 1963, Musée du Mans ; 1985, Paris Art Center ; 1986, Orangerie de Bagatelle, Paris ; 1988, Musée de Zagreb; 1990, Toko art expo et Paris Art Center ; 1991, Art Center, Paris.

Musées : usée de Borda, Dax, 550 oeuvres dont 161 huiles.

Lieux publics : 1968, Deux céramiques de 540 m2, en lave émaillée, sur les pignons de la faculté des sciences de Jussieu, Paris.