GEORGIK, ( Georgik Braunschweig, dit )

né en 1957 à La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Suisse; 1974, arrive à Paris; 1977, dessin et illustration à Parsons School, New York ; 1979, retour en France ;1988, commence à peindre en usant de l'informatique.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Novateur technique, il dessine sur écran, adapte, en 1989, son ordinateur à une machine à peindre et projette les figures agrandies sur la toile qui reçoit les noirs et les gris. Ensuite, il rehausse à la main de couleurs atténuées. De près, un phénomène optique joue qui fait vibrer le flou ; de loin, les couleurs disparaissent et ne reste que le graphisme noir et blanc. Il est attiré par les yeux, cerclés de lunettes, fondues dans des points répétant leurs arabesques, standardisées, flottantes. La teneur assourdie de la palette restitue le charme de certains symbolistes, (1994). Il y a sa peinture à cernes pour des petites filles prématurément vieillies ou tout au moins adultes présentant des rictus apeurés, Deza, (2007). D'autre part, les cernes s'effacent en simples traits perdus dans une sorte de papier-peint lugubre et ce sont alors des squelettes en transparence, Chimio, (2007). Il prend pour sujets les hospitalisés, les handicapés, vus entre les barreaux des lits, avec leur béquille ou leur prothèse ; trois couches de papier cristal, une par couleur toujours étouffée, superposition et marouflage, (2010) ; le décor, lorsqu'il est domestique, est fait d'un papier peint aux pastilles répétées, à la viennoise. Deux thèmes suivent, les maisons de poupées sans façade, et les scènes sylvestres ; dans ces derniers les figures sont entrelacées de tout ce qui est souple, des serpents aux tuyaux non sans un érotisme froid et discret ; les corps nus, décharnés 'échangent des bouquets de fleurs, (2011).

Expositions : 1988, grande Halle de la Villette, Paris, (G) ; 1994, Philippe Gand, Paris, (P) ; 2010, 2012, Béatrice Soulié, Paris, (P).