Fiche de présentation

FEDERLE, Helmut

né le 31 octobre 1944 à Soleure, Suisse ; 1964-1969, Beaux-Arts de Bâle ; 1971, premier séjour aux États-Unis ; 1979-1983, vit à New York ; 1985, vit à Vienne, Autriche.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1971 à 1977, sa peinture est figurative et progressivement simplifiée, abstraite*. En 1977, son langage géométrique se met en place, limiité, dans un premier temps, au noir et blanc et au rectangle. Celui-ci est parallèle aux bords des tableaux, d'une importance évolutive : de ses bas-reliefs ou de ses surfaces planes surgissent de simples rectangles et carrés autonomes, baignés tout uniment dans une couleur cimenteuse. Une progression de carrés noirs sur fond clair, arrimés au bord de la toile, de 1 à 24, comme un jeu de dominos, respecte les autonomies jusqu'à ce que la quantité (à partir de 6) force aux amalgames qui deviennent rectangles ce sont les Black Series, commencées en 1977 et continuées jusqu'en 1992 : Basics or Composition IV, (1988, EAC). Il y est fidèle à l'orthogonalité. Les superpositions d'unités de rectangles et de carrés aboutissent à des combinaisons variées : labyrinthes, croix, ou simples jetés quadrangulaires. Les lettres de ses noms, H, F, T, l'inspirent et lui permettent de joindre la rigueur du hard edge*, avec ses à-plats strictement unis, à la monumentalité américaine, coïncidant avec son arrivée à New York en 1979, Sans titre, Riga, (1991, MMKW), l'une des rares oeuvres verticales. Mis à part quelques excursions dans l'angularité et l'expressionnisme* de toucher, il relève de plus en plus de l'expressionnisme américain, se limitnt dorénavant aux couleurs noire et vert moussu, Mac Arthur Park, (1987, MPSG) ou Siedlung Korea, (1988, MAMStE) et Basic Composition IV, (1989, EAC). Il reconnaît les triangles et les anneaux, et leur conserve les mêmes deux couleurs, Bild 23.10, (1985, MAMStE), Sans titre, (1990, SKK). Les fonds sont nuancés par la multiplication des sous-couches, tandis que des oeuvres carrées, plus petites, se limitent à la juxtaposition de ces deux couleurs sans vibrations, a seule différence étant l'importance des branches de l'équerre noire enserrant, sur deux côtés, le carré vert, Cornfield Painting, (1994). Fidèle à sa ligne, The Distance, (2002), met en place un faux labyrinthe de rectangles verts sur noirs, brossés de telle manière qu'apparaisse la trame de la toile.

Expositions : 1971, Riehentor, Bâle, (P) ; 1975, Biennale de Paris ; 1985, association art contemporain, Nevers (P) ; 1992, Durand-Dessert, Paris, (P) ; 1995,  Jeu de Paume, Paris (P).

Rétrospective : 1989, Musée de Grenoble.