PARRINO, Steven

né en 1958 à New York, États-Unis d'Amérique ; diplômé de la Parson's School of Art, New York ; 2005, meurt le 1er janvier à Brooklyn d'un accident de moto.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Son destin est marqué dès le début des années 1980 par le Hot Rod; ce sont les adeptes de la moto noire, allégée de tous ses ingrédients et dont la puissance du moteur est poussée au maximum; -un minimalisme pratique- dit-il. Contre-culture et Death Race. D'où une oeuvre nécrophile, qui introduit la mort dans le vivant. Le vivant il l'emprunte, pirate* le minimalisme précisément. Il jette une toile inustrille, peinte, en un tas maintenu par des bandes adhésives,  (1996, Consortium, Dijon). Il s'empare des monochromes, s'inspire de Support/Surface*, recouvre le chassis de coton qu'il peint à l'huile de vidange,Slow Rot, (1988, ibid.); un autre chassis met en évidence la toile noire qui en est arraché et un pied de biche en est témoin, Crowbar, (1987, MMACO). Il choisit des toiles plus grandes que les châssis et pour les y maintenir, il les froisse; rouges ou métallisées, Hell's Gate Shifter, (1997, MAMCO) ou Translated Balck Box, (2003, FNAC). Le noir domine bien entendu et est même exclusif dans les panneaux qu'il commence par percer de ronds, d'ovales; ces agglomérés ne résistent pas et sont brisés, alignés contre le mur. De 1984 à 199, il montre des dessins, collages, pochoirs, injonctions et même des esquisses (ou répliques) de ses oeuvres principales. Il est aussi installationniste*, sculpteur et photographe.

Expositions : 1982, Parson's School of Art, New York, (G) ; 1984, 1985, Nature Morte, New York, (P) ; 1985, Carpenter Center of Art, Montréal, (G) ; 1986, Pierre Huber, Genève, (G ); 1988, 1992, Sylvia Lorenz, Paris, (P) ; 2002, Filles du Calvaire, Paris, (P).

Rétrospective : 2006,  Musée d'art moderne et d'art contemporain, Genève ; 2007, Palais de Tokyo, Paris.