Fiche de présentation

PAHLAVI, Axel

né en 1975 à Téhéran, Iran ; neveu adopté du Shah ; 1978, fuit la révolution islamique ; 1994, diplômé des Beaux-Arts, Bruxelles ; 1995-2001, Beaux-Arts, Paris ; 1998, Hunter College, New York ; 2001, Beaux-arts, de Sofia; vit dans le Mid ; 2005, và Berlin.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De très grands formats qui permettent la représentation en pied, dépassant la grandeur nature. Post-moderne*, il explore les techniques appliquées à la figure des temps passés. Une technique "touchiste" fait apparaître les lignes de couleurs séparées les unes des autres, Centaure, (1999) se détachant sur fond blanc, Jeanne d'Arc, (2000) sulpicienne sur son cheval réaliste, Vir heroicus, (2002), un Adam et Ève modernes, nus et enlacés de cordes, comme pour un emballage. Autoportrait, (2005), la tête réaliste émergeant du bas de la toile et rêvant à trois figures un rien floues - et à trois styles- du passé, le tout dans un cadre en aplats dorés, festonnés. Charlotte parfois, (2005), reprend pour un visage bien plus grand que nature, la technique des traits agités, en vogue dans les années 1950. Il maîtrise le pinceau et rend sa tragique peinture lisse, Je t'aime, (2005), torse nu, une femme aux yeux pochés regarde tragiquement le peintre. Déja, l'Olympia, (2004), est de cette venue, avec sa bouche ensanglantée.  L'Autoportrait frontal, (2006), sur fond gris, dégage le doute pathétique devant la toile qui se fait. Et des personnages "gothiques" inquiétants et désespérés entre désespoir et infini cosmique, (2008).
Les sujets religieux chrétiens sont récurrents.  il peint le visage des douze apôtres, celui de Jésus et celui de Marie, en tableaux de modeste format, alignés ; un détail de sarcasme se glisse dans une manière expressionnisante*, comme dans ce Christ en gloire, dont le torse laisse voir les viscères, (2006) ; une série d'apôtres, rustauds ricanants, en demi-buste sur fond uni, auréolés, reprend la liberté du pinceau, (2006) Du religieux il passe au gothique, à sa ferraille et à son sang, Saint Michel, (2009), au torse ouvert dont les viscères laissent la place à de la tuyauterie, et dont un  bras articulé du même côté que l'autre est en écorché. Une série de portrait de femmes mortes jeunes ayant fait partie d'une secte satanique, est traitée à la manière vériste*, (2009). Crucifixion, Piéta, Christ au tombeau, (2011), reprennent l'iconographie traditionnelle et la traduisent en contemporaine ; c'est aisni que Marie dans la Piéta porte  un djihad et un masque d'or qui annonce sa transcendance. Les portraits alignés des Moines de Tibihérine, (2012) suspendus au front d'une table de sacrifice à la coupe pleine de sang.  La théologie sous-jacente passe par le dévoiement de la dissimulation, Je t'aime à l'infini, (2005),  un monstre est aimé, Un autre amour, (2010), une clownesque nue s'arrache à ses postiches, par le sang, mais le Christ est toujours présent, Danse du pardon, (2012) : l'amour est plus fort que la mort.

Expositions : 1997, 2000, Salon de Mai, Paris ; 1998, Somebody, The Bertha & artl Leubsdorf, New York, (G) ; 2001, Traversées, Arc, Paris, (G) ; 2002, Ensba, Paris, (G) ; 2002, Alain Couturier, Nice, (P) ; 2005, 2012, Eva Hober, Paris, (P).

Citation(s) : Il a dit :
- Je cherche à en mettre plein la vue.