Fiche de présentation

MAJERUS, Michel

né en 1967 à Esch, Grand-duché de Luxembourg ; Beaux-arts de Stuttgart chez Joseph Kosuth*; vit à Berlin ; 2002, meurt le 6 novembre dans l'écrasement d'un avion au Luxembourg.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Pour innover, il cite, pêle-mêle, les auteurs de bandes dessinées*, les minimalistes* ou les expressionnistes abstraits*. Et il commence avec May be you Should Annihilate, (1993) trilogie dans laquelle un monstre détruit les oeuvres des peintres qu'il aime ou un chat de Disney* au milieu de tout un monde du même. Soit en carrés de 50 cm, rangés sur un mur, soit, le plus souvent, -car il aime le gigantisme-, en se saisissant de tout le mur, Yet Sometimes What is Read Successfully, Stops us With its Meanning, (1998) dont s'extrait une chaussure Nike. Échantillonnage, syncrétisme de ce que sont les peintures du moment, Burned Out, (2000) ou Carte du Thälman, (2001). Il n'est pas pop*, il recueille les pub qui l'ont nourrit ; il est le contemporain de la toile et de la surenchère des images ;,le double tableau No More, (1999) et Enough, (1999) en témoigne, surcharge pour l'un, vides pour l'autre. Sa composition rappelle néanmoins celle de Rosenquist*.
Auparavant, il est minimaliste*, recouvrant un parallélépipède rectangulaire en aluminium, de bandes de couleurs EKF, (1997), puis dans des couleurs qui bannissent le noir, traçant de grandes fleurs décoratives, jaune, orangé, vert-pâle, Mom Block, 73, (2000), ou une inscription verte sur orange, Mom Block, 95, (2000). Il termine par une insallation de 4 tabelaux, Controlling the Moonlight Maze, (2002) et avec le tournoiement des mots Splashbomb, (2002, NNG),
L'oeuvre est estimé à 1500 numéros. 

Expositions : 1992, Metropol, Vienne, (G) ; 1996, Kunsthalle, Bâle, (P) ; 199, Manifesta 2, Luxembourg et Le Magasin, Grenoble, (G) ;  2001, Espace Ricard, Paris (G) ; 2002, Neugerriemschneider, Berlin, (P) ; 2012, CAPC, Bordeaux, (P)

Rétrospective : 2007, Musée d'art moderne grand-duc Jean, Luxembourg.