Fiche de présentation

YVARAL ( Jean-Pierre Vasarely, dit )

né le 25 janvier 1934 à Paris, France; fils de Victor Vasarely*; Arts appliqués, Paris ; 1954, commence à peindre ; 1960, co-fonde le GRAV*; 2002, meurt le 2 août à Paris d'un cancer.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Tant qu'à devoir se faire un prénom, il choisit comme pseudonyme la presque anagramme du nom de son père. Il reprend d'ailleurs le témoin des mains paternelles, au moment où celles-ci ont inventé les gonflages Le fils les perfectionne en dotant les boursouflures optiques de formes, concaves ou convexes, irrégulières ou imprécises. Tout n'est que géométries programmées à base de mathématiques et le spectateur modifie l'oeuvre immuable, en se déplaçant devant elle : un nouvel avatar de l'art optique*. De 1959 à 1968, il ne peint qu'en noir et blanc, (Sans titre, 1971), circulaire donnant une sorte de fleur épanouie..
Lorsqu'il introduit la couleur dans son travail, c'est au moment où il devient figuratif. Dans ses Horizons structurels, de 1974 à 1978, par exemple, il coupe ses toiles par une horizontale d'où surgit, à l'exact milieu, la lumière ; c'est un horizon idéal d'où apparaissent les premiers ou les derniers feux du soleil.
En 1974, il commence aussi ses Images numérisées. Mona Lisa ou Salvador Dalí sont décomposés mécaniquement en structures cubiques élémentaires, numérotées d'après l'intensité de la lumière qu'elles réfléchissent; ensuite, à chaque numéro est attribué une teinte d'un camaïeu donné, qu'un assistant transfère à l'acrylique sur toile, Viictor Vasarely, (1979) Ce procédé est assez proche de celui de la sélection des couleurs dans le clichage-simili traditionnel ou de la palette graphique en informatique. L'oeuvre est ainsi faite de petits cubes, équivalents des points du cliché ou des bits de l'informatique, qui, au fur et à mesure que l'on prend de la distance, reconstituent pour l'oeil, la synthèse originelle. Il préfère l'ordre à la fantaisie, comme, dans la nature, un coeur de tournesol. À compter de 1988, il numérise Marilyn, et jusqu'en 1998. Une dernière toile Lélia numérisée, (2002) ou le portrait de la galériste Lelia Murdoch.

Expositions : 1956, 1976, Denise René, Paris, (P) ; 1963, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, (P).

Lieux publics : façade de RTL, rue François-Ier, Paris, en collaboration avec son père.