Fiche de présentation

VIOLLIER, Jean

né le 24 juillet 1896 à Genève, Suisse; fis de l'aquarelliste Auguste Constantin Viollier ; 1916-1919, Beaux-Arts, Genève ; 1920-1923, séjourne en Italie ; 1924, s'installe à Paris ; 1932, retour en Suisse ; 1950, revient à Paris et détruit des oeuvres ; 1951-1954, l'exiguïté de son atelier le limite au petits formats ; 1955-1959, un large atelier lui permet de reprendre des formats plus grands ; 1985, meurt le 19 mai à Paris ; 1993, son atelier est dispersé par Me Manson, à La Flèche.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Il accompagne deux des principales tendances de son époque. D'abord, le réalisme, à l'instar du Novecento*, pendant les décennies 1920 et 1930. Les portraits au regard pénétrant, aux traits modelés, se détachent sur un fond uni, Laurette à la robe jaune, (1921) ou La Marchande de journaux (1941). (1930, PPG) appartient à la veine surréaliste*. De temps à autre, il prend quelque distance avec le dépouillement sculptural et peint ses figures dans un environnement qui, pour être simple, n'en estompe pas mois le sujet principal, Rina, (1937) ou Le Chat, (1949). Dans la prolongation de ce premier volet, des toiles très classiques, Art déco*, en 1938, ou post-impressionnistes, en 1948. Le début des années 1950 le voit accepter l'influence, diluée certes, du cubisme*. Ses paysages, ses scènes de genre, ses figures se géométrisent, au gré du graphisme, au gré également du découpage que fait la lumière. En 1960-1962, il rencontre même, brièvement, l'abstraction*, à la Kandinsky* des années 1910, quand des traits noirs épais scandent un sujet dissous. Il reprendra ensuite sa géométrisation éclairée de couleurs franches.

Expositions : 1930, Salon des Surindépendants, Paris ; 2001, Musée de Pully, (P).

Rétrospective : 1986, Salon des Indépendants, Paris.