POLI, Jacques

né le 1er juillet 1938 à Nîmes, Gard, France ; 1958, Beaux-Arts, Nîmes ; 1959-1960, d'Avignon ; 1960-1961, de Nancy ; 1964-1965, diplômé des Beaux-arts de Paris ; 1968, naissance de  Murtiel Poli* ; 1969-1975, enseigne aux Beaux-arts de Cachan ; 1976-1977, de Cergy-Pontoise ; 1977-2001, de Rouen ; 2002, meurt le 12 avril à Vincennes d'une tumeur au cerveau ; est inhumé au cimetière de Montmartre.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Abstrait* ou figuratif, c'est selon. Non-figuratif évidemment avec Les Taches, (1966) émail disposé parfois à la Rothko*.
La suite peut se lire des deux manières. Les Autoroutes, (1966-1967),  et dans une mesure moindre mesure Les Balanciers, (1967-1968), Les Boulons, (1969-1971) ; il donne des titres bien concrets à des détails étendus sur la toile cirée, l'envahissant jusqu'à suggérer le tout : c'est de la métonymie ; ce sont des marquages routiers, une pelle, des ressorts, couleur vive sur fond vif laissant de temps à autre apparaitre les motifs décoratifs du support imprévu,  Fraise deux tailles sur fond gris bleu, (1971).
L'ambiguïté est appuyée avec Les Machines, (1973-1974), monochromes métalliques ou froids et détails cachés des engins, peu reconnaissables, plastiquement rigoureux. Il en va de même pour Les Coléoptères, (1976-1980), et leurs détails ignorés mis il reprend la vivacité précédente des couleurs, Liostraca Iota, (1980, MAMD), détail de blatte. Avec Baroque, (1981-1983, le chromatisme retombe das les bruns et les beiges puisqu'il s'agit des galbes, des moulures, des festons qu'on retrouve dans le mobilier de l'époque, sur papier ou sur toile dorénavant . Architectures, (1981-1985), ou les détails du Chrysler Building, (1981), ou Chanin Building, (1985). Les Perruches, (1987-1989) et Les Cages, (1992-1995) lui fournissent l'inspiration non-figurative, plumes colorées pour celles-là, dans l'obscurités et barreaux, noirs relevés pour celles-ci. Il ramène ds profondeurs océanes la même obscurité pour des tondos, Hublot et nautiles, (1994). Il part d'une photo de sa femme vue de profil et bâtit en couleurs tendres une série de Corps et profils, (1996-1999),  au rapport presqu' inexistant avec la source. Viennent Chemin de croix, (1999-2000) au graphite, et Masques, (2002-2002), au fusain, allusifs.
Non-figurative, une série de Composition, (s.d.), lithographies de pièces géométriques sui generis, barrées par une traverse qui fournit la profondeur.

Expositions : 1965, Salon des Grands et jeunes d'aujourd'hui, Paris ; 1968, Lucien Durand, Paris, (P) ; 1969, Withofs, Bruxelles, (P) ; 1973, Marquet, Münich, (G) ;  1988, Keeser -Bohbot, Hambourg, (P) ; 1990, Jeanne Bucher, Paris, (P).

Rétrospective : 2012, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.