Fiche de présentation

KNIFER, Julije
né le 23 avril 1924 à Osijek, Croate ; 1959, Beaux-Arts, Zagreb ; 1992-1994, Villa Arson, Nice ; 1994, s'installe à Paris ; 2004, y meurt le 7 décembre.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre - Sculpteur
Présentation : Depuis 1960, son abstraction* géométrique, son art concret* se présentent dans la verticalité en noir et blanc. De modestes variations lui permettent toutes les combinaisons en même temps que de conserver un style personnel où l'extrême économie de la couleur a pour objet de se focaliser sur le rythme tout en décrochements verticaux, en méandres coudés. Des grecques irrégulières élongées en hauteur, des diptyques ou triptyques au sein dune même toile, évoquent des châssis ouvrant sur un mur aveugle, tandis que de menues différences dans l'épaisseur de la base pourraient suggérer la fenêtre du néant, TU A-BI-HA-DA II, 77 (1975, MPSG). Tout n'est que rectangles et bandes, noir et blanc, articulés dans une parfaite orthogonalité verticale, incomplets de telle sorte que la bande (ou le rectangle) puisse se glisser sous le rectangle (ou la bande); selon l'endroit où l'oeil se fixe, il y a intrusion de l'équerre blanche dans le noir ou réciproquement (1999). Ces derniers travaux sont rapportés sur des bâches monumentales en plein air. Il rédige son journal avec des encres de couleurs différentes, écrivant dans des sens différents, en carrés basculés, de sorte que l'on a l'impression d'un étendard. De mêmes pages d'écritures sont oblitérées par des graphiques ou des spirales de compas, (2002). De 1951 et 1952, datent des Autoportrait à la mine de plomb qui par leurs arêtes s'affichent lointains succeseurs du cubisme*.
Expositions : 1958, Uluh, Zagreb ; 1989, FRAC Bourgogne, Dijon, ; 1990, Dany Keller, Munich, (P), et Le Consortium, Dijon, (P) ; 1992, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 1999, 2009, Franck, Paris, (P).
Rétrospective : 1966, Musée de Zagreb.
Lieux publics : Bibliothèque de l'Université de Bourgogne.