Fiche de présentation

GIORDA, Patrice
né en 1952 à Lyon, Rhône, France ; 1973, Beaux-Arts, Lyon ; 1984, séjourne à Florence ; vit à Lyon.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre
Présentation : Des canapés, des tables, des coussins, des banquettes, des coffres, brossés à larges coups trempés de couleurs sombres, articulant les parallélépipèdes les uns sur les autres, à la recherche du volume. Puis, comme Monet, représenter le même lieu - la basilique de Fourvière, ou plus exactement la chapelle annexe du XVIIIe - à différentes heures du jour, de l'aube au crépuscule et à la nuit, gardant résolument une démarche expressionniste* et pliant toujours la couleur au volume, la masse du bâtiment répondant à la masse de la place vide, c'est s'inscrire dans une continuité et apporter au néo-expressionnisme* une personnalité. D'autant plus qu'il se caractérise en introduisant la lumière, jaune ou rouge, dans l'abée d'un orifice : four d'un charbonnier, soupirail d'un prisonnier, déchirure des nuages sur Motfaucon, à moins que ce ne soit la chaire qui reflète les dernières lueurs du jour sur le crucifié. Ses sujets répondent à son style, qui s'accorde au tragique de la vie, (1994). Fidèle à lui-même, il se fait paysagiste de bords de mer avec les tumultes de l'orage et l'éclaircie qui les troue; toujours la même générosité de pâte, la même vigueur de touche et la construction qui surgit de l'opposition des couleurs dans lesquelles le noir tient toute sa place, (2002). La même année, il séjourne au Portugal et crée une série de 27 azulejos, sur les fables de La Fontaine. Il reprend vingt ans plus tard les sujets des toiles peintes en 1986, mêmes lieux, mêmes éclairages, mais avec la maturité est intervenue et la liberté du pinceau qui renonce aux àplats au proit de la fougue de masses créées par la juxtapositions des tracés, (2006).
Expositions : 1980, L'oeil écoute, Lyon; 1985, Daniel Templon, Paris ,(P), et Biennale de Paris ; 1992, Naples et Dresde, (G) ; 2007, Guigon, Paris, (P)
Citation(s) : Il a dit :
- La lumière naît quand la couleur cesse d'exister pour devenir espace.