Fiche de présentation

SPRINGER, Ferdinand
né en 1906 à Berlin, Allemagne ; 1926, histoire de l'art à Zurich ; peinture dans l'atelier de Carrà*, Milan ; 1928, dans celui de Bissière à l'académie Ranson, Paris ; épouse Irène Mathias*; 1932, atelier 17 avec Hayter*; 1939, interné aux Miles, en septembre, comme citoyen étranger, puis s'engage dans l'armée française ; se réfugie à Grasse; 1942-1945, en Suisse ; 1945, se fixe à Grasse ; 1998, y meurt le 31 décembre.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre
Présentation : En 1934, il travaille d'une manière mouvementée à la Delacroix, revue par le postcubisme, et jusqu'en 1941, il suit la manière néo-renaissante, intégrant parfois le fantastique dans le décor ou par l'écorché. Une autre part de l'oeuvre le situe dans la mouvance de Braque*. Au début des années 40 et avec l'abandon quasi définitif de la figuration, il s'adapte à de nombreux styles tout en conservant une touche personnelle. Arp*, son ami, lui inspire des biomorphes, mais aussi Klee*, Kupka*, Magnelli*, Poliakoff* et d'autres comme Bissière*. La forme la plus caractéristique qu'il ait créée est celle du trident charnu comme un cactus dont il use dans les années 1955 à 1957. En 1988, il renoue avec la réalité du paysage, ample et dépouillée. De 1945 à 1955, il se consacre presque exclusivement à la gravure. Il continue en 1961, quand il montre des galets d'un réalisme poussé.
Expositions : 1932, Salon des Tuileries, Paris ; 1936, Quatre Chemins, Paris, (P) ; 1937, Bettie Thommen, Bâle, (P) ; 1987, 1998, Callu Mérite, Paris.
Rétrospective : 1967, Kunsterein, Heidelberg ; 1973, musée de Caen ; 1992, Palais des Congrès, Grasse.