BOECKL, Herbert

né le 3 juin 1894 à Klagenfurt, Autriche ; 1912, refusé par les Beaux-Arts, architecture à l'École supérieure technique de Vienne ; peintre autodidacte ; 1922-1923, séjourne à Paris ; 1935-1939, enseigne aux Beaux-Arts de Vienne ; 1945-1946 et 1962-1965, en devient le recteur ; 1966, meurt à Vienne.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Expressionniste* à la façon de Schiele* ou de Kokoschka*, Autoportrait, (1923, Belv.) ou Grande nature-:morte avec orange et citrons verts, (1924, musée de Salzbourg ), et de manière moins radicale, Petite Famille, (1926, 20J.) ou L'Anatomie, (1931, ibid.) ; il adapte la couleur à un pastiche de Cézanne, Montagne Sainte Margareten, (1938, OG) et Erzberg, (1942), aux aplats fauves. Entretemps, il peint Hymne à Marie, (1934, Artothèque fédérale), plus que tempéré. Il devient abstrait* après 1945, situant la figure dans un environnement de mosaïques et ne quittant guère les thèmes de la mort dans une perspective religieuse, La Vie de saint Joseph de Copertino, (ca. 1960).

Expositions : 1976, Salzbourg, (P); 1989, centre Pompidou, Paris, (P).

Rétrospective : 2009, Palais du Belvédère, Vienne.

Lieux publics : 1960, chapelle des Anges, Seckau, Styrie, ( s. d.),  Maria Saal, Carinthie.

Citation(s) : On a dit :
- Une preuve éclatante de mauvais goût s'exhibe au-dessus de la porte de la sacristie (de Maria Saal) : une fresque honteuse témoigne du goût louche d'une certaine hiérarchie religieuse ou politique. Sans doute parce que l'artiste était membre ou président de je ne sais quelle Académie des beaux-arts, il a pu barbouiller un Christ marchant sur les eaux qui attend un saint Pierre à tête de Lénine; tout cela mal conçu, mal peint, d'un dessin plat et d'une couleur banale grossièrement moderne.   (Julien Green, 29 octobre 1995).