CIESLARCZYK, Adolphe

né le 13 février 1916 à Düsseldorf, Rhénani-Westphalie, Allemagne, de parents polonais ; 1922, arrive en France ; 1932, naturalisé français ; 1934-1938, Beaux-arts de Nancy ; vit à Fumel, Lot-et-Garonne.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Artiste de l'abstraction* géométrique. Sculpteur, il se sert du bois, Séduction, (1950), tout en souplesse ascendante, puis du plexiglas qui lui permet de marier la rigidité du constructivisme* à la décomposition des volumes transparents par la lumière, Structure plexi (1959). Il travaille la tôle soudée à compte de 1963. Le Trône de Salomon, (1968) asseoit des plans verticaux reliés par des barres et dont les bras portent une crosse et une plaque à oeilleton. Regard, (1976), un oeil stylisé" écarte ses paupières pour donner une simple sculpture d bois. Tandis que La Châsse, (1988) qui unit fer et plexiglas dans l'orthogonalité est d'essence constructiviste. Simultanément, il est peintre. A l'huile ou au sable mêlé de pigments. Ses constructions comprennent de grands ensembles habités par de fines géométries. C'est ainsi que sur une large géométrisation irrégulière du fond, il pose, au centre, un bouquet vertical de losanges acérés, multicolores, Shattered Space, (1954), ou une construction dans laquelle les droits forment en se crisant plusieurs géométries dans l'espace, dont les àplats sont remplis de couleurs vives. Quant à Mirage, (1979) c'est une oeuvre orientalisante avec son mur détaché, percé d'une entrée en arc surbaissé entouré de deux fois 5 petites fenêtres à cintre. Dans Traces nocturnes, (1985), il frise le morcellement décoratif viennois. Dans le même esprit, à compter de 1950, il grave.

Expositions : 1953, Salon des Réalités nouvelles, Paris ; 1954, Paris, (P) ; 1956, Colette Allendy, Paris, (P) ; 1966, 1967, Malmö, P) ; 1985, Callu-Mérite, Paris,

Rétrospective : 1988, Musée de Libourne.