GIRONELLA, Alberto

né en 1929 à Mexico, Mexique; 1947-1951, lettres espagnoles à l'université nationale autonome du Mexique; écrit de la poésie; 1952, devient galeriste; vi à Mexico; 1980, travaille avec Alechinsky*; 1999, meurt le 2 août à Mexico d'un cancer des os.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Dans les années 40, il commence à peindre dans la mouvance du surréalisme*. Depuis 1958, il reprend des photos d'actualité, La Mort de Zapata, (1974), encadré dans du métal, ou des peintures classiques célèbres, dans une facture expressionniste*, Les Ménines, (1976), transformées en vanité sous la perruque symétrique de cour. Il y insère - accompagnement du pop* ou plus probablement parodie - des objets banals, comme des capsules de bouteille, des fragments de pneus, ou des tubes d'huile qui servent de broderie à la robe d'un Velázquez, Margarita, (1990), Edna, (1990), photographies de religieuses, parées e bijoux et maculées de pouces sanguinolents. Ses " reliquaires " ont tous une structure identique; boîte jaune liserée de noir dans laquelle des objets évoquant la vie quotidienne sont soigneusement rangés sous l'arcade tracée d'un patio : bouteille de whisky, paquet de cigarettes, capsules de bouteille formant encadrement et textes découpés ( No passaran  mezcal ...)  entourant l'oeuvre proprement dite - qui gagne son autonomie. Il est aussi peintre de chevalet dans la suite de Van Dongen*, Sanda de Carmen, (1986).

Expositions : 1952, Prisse, Mexico; 1959, Biennale de Paris; 1975, Françoise Tournié, Paris, (P).

Citation(s) : On a dit :
- Il n'est pas seulement un pont entre deux rives (la peinture et la poésie), mais l'embrasement du feu qui déclenche le combat . (Octavio Paz). "
- On ne peut imaginer que parmi les Espagnols souterrains, cette forme suspedue allait revenir à la lumière.  (Carlos Fuentes).