TYSON, Keith

né en 1969 à Ulverston, Cumbria, Pays de Galles, Royaume-Uni ; études d'ingénieu r; 1989-1990, Beaux-Arts, Carlisle; 1990-1993, Université de Brighton ; 2002, Turner Prize*; vit à Brighton et à Londres.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Il le dit lui-même, son oeuvre est une expérimentation. Il est fasciné par le fait que tout vient de l'atome primitif et il conceptualise. Il couvre les murs de peintures réflexives sur la destinée humaine de 366 planches à pain (1996) de grandes affiches de sujets philosophiques, comme A Dissection of the Agonies (2001), sorte de planche anatomique conceptualisante*accompagnée d'une multitude de textes; de cette accumulation de panneaux, serrés côte à côte, émergent des représentations plus gratuites, comme cet arbre au fusain développé sur cinq panneaux ou un portrai sur trois. D'autres textes servent de diagonales croisées à des panneaux sur lesquels se développe un monde de cercles, de couleurs vives et différentes qui sont la représentation de molécules, Buble Chambers, Discrete Molecules of Simultaneity, 2002), ou Primordial Soup and Dilutions,(2005, MNAM), entrelacs plus que lyrisme, encadrés par leurs formes et par des carrés dans l'effervescence des toiles sensées proliférer à partir de la toile centrale. Dans le même esprit une carte du Proche-Orient retravaillée par des rayons de textes, Lost in the Labyrinth of Memory, (2003). Il dresse un monolithe hexagonal en acier noir, bourré d'ordinateurs à l'intelligence humaine, que l'on ne peut ni voir ni entendre, mais qui fonctionnent, et c'est The Thinker, After Rodin, (2001). Quant aux Contemporary Grotesques, (2010), il s'agit de sculptures en résine et carbone, le même sujet étant traité dans des tailles monumentales ou modestes pour la selle ; de la vieillarde cacochyme qui se traîne grâce à son déambulateur à la geisha chevauchant un morse, il traduit toutes les attitudes excessives.

Expositions : 1995, Anthony Reynolds, Londres (P) ; 1997, 2011, Valois, Paris, (P) ; 2002, Tate Britain, Londres, (P).