HOPPER, Denis,

né le 17 mai 1936 à Dodge City, Texas, Etats-Unis d'Amérique ; 1949, sa famille s'établit à San Diego ; il y prend des cours de théâtre ; 1954, premier rôle au cinéma dans La Fureur de vivre de Nicholas Ray ; 1961, son atelier brûle; se livre à la drogue et à l'accol ;  1967, arrête de photographier ; 1969, réalise Easy River, son premier film; ca 1980, revient à la peinture ; vit au Nouveau Mexique ; ca 1979, reprend la photographie ; 1984, cure de désintoxication ; 2010, meurt le 29 mai à Venice, Californie,laissant une cinquième épouse, en instance de divorce

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Photographe - Sculpteur

Présentation : Ses oeuvres non-figuratives, réalisées à la fin des années 1950, disparaissent dans l'incendie de son atelier. Il sauve ses clichés. De 1962 à 1967, il photographie à tout va,sur les conseils d'Andy Warhol dont il devient d'ailleurs le photographe officiel- il prend des images de rue, Double Standard, (1961), vue au travers du pare-brise et autre vue dans le rétroviseur de la voiture ; Kennedy's Funeral, (1963), photos du reportage à la télévision, floues donc et engoncée dans l'écran de l'époque, ou tout aussi flou, Autoportrait, (1965) sur un lieu de tournage Chiaroscuro, (1963), montant une nature morte, noix, pierre, oeuf, vus en couleur et vus en noir sur le même support. Il devient ensuite photographe du monde des acteurs et des artistes plastiques, comme lors d'un vernissage à Los Angeles en 1964 ou Conner's Physical Services, (1964), groupe sous une enseigne éponyme, ou Paul Newman, (1964), torse nu strié de l'ombre d'un grillage, ou encore Allan Kârow, (1967). Sa seconde période est consacrée à la violence urbaine. En pleines émeutes raciales, Bill Cosbty, apparaît caché et apeuré dont le visage émerge d'un massif d'épiphyte, mais il n'écarte pas les prises de vue qui tendent à nouveau vers l'abstraction, Jalousie, (1995) ou graffiti en 1996. En 2002, il prend des intérieurs avec des figures qui sont peut-être des mannequins, Gaultivu's Bride.?. A compter du début des années 80, il fait agrandir à des dimensions monumentales ses photographie de rue et les peint.

Expositions : 1997, Printemps de Cahors, (P) ; 2006, Dominique Fiat, Paris et Los Angeles, Centre Pompidou, Paris, (G).