Fiche de présentation

PHOTOGRAPHIE

Type(s) : Artiste

Présentation : Née en 1826 avec la découverte de Nicéphore Nièpce et la captation d'images extérieures sur papier recouvert de sels d'argent, au fond d'une camera obscura, perfectionnée par Louis Daguerre qui stabilise l'image avec de l'iode, officialisée en 1839 avec le discours d'Arago sur le daguerréotype, à l'Institut -, cette technique est durant presque un siècle le moyen d'enregistrer plus que d'interpréter.
Ces clichés sont dits argentiques ou analogiques, par opposition avec les clichés dits numériques qui apparaissent dans les années 1990. La couleur date de 1935 avec Kodachrome.
Un beau cliché argentique est, de surcroît, celui qui fait aussi bien, voire mieux, que la peinture, d'où le pictorialisme*. Par un retour des choses, l'hyperréalisme* veut concurrencer la photographie et, dans sa foulée, on trouve des peintres photographistes qui s'inspirent des défauts de prises de vue ou des tremblements de la caméra. Les clichés numériques permettent manipulation, stockage, collage* et rapidité d'exécution sans commune mesure avec l'usage des clichés argentiques  qui  après avoir été altérées doivent faire l'objet d'un contretype ; le trucage tend à faire croire que l'image montre le réel. Le  logiciel Photoshop*, permet aux numériques tous les montages, tous les effacements, voire les anachronisme comme ces patineuses olympiques publiées la ceille de leur exploit, en 1994 et le spectateur n'envisage pas que le réel soit montré.
Les photochromes ne sont pas des images coloriées mais des clichés dans lesquels la les couleurs sont incorporées à à un  négatif par des successions pierres lithographiques de nuances différetes.
Dans les années 1960, la photo s'introduit dans le champ de l'art, par le truchement des minimalistes*, des conceptualistes* des landartistes* qui l'utilisent pour leurs travaux tout en ne se voulant pas photographes ; on crée l'expression "photographie plasticienne"* au milieu des années 1980. C'est avec le premier Salon de la Photographie, à Paris, en 1997, que s'envole la spéculation et que la photographie entre dans les galeries non spécialisées et acquiert le statut de beaux-arts. Contrairement aux estampes, il n'y a pas de règle unanimement agréée pour définir les originaux, fussent-ils multiples ; d'aucuns numérotent, d'autres signent. On apprécie généralement le plus les vintages, c'est-à-dire les tirages contemporains de la prise de vue.