BAK, Bertille

née en 1983 à Arras, Pas-de-Calais, France; 2006, université Silpakorn, Bangkok ; 2007, diplômée des Beaux-arts de Paris chez Boltanski* ; 2007-2008, studio des arts contemporains, Le Fresnoy, Tourcoing; vit à Tourcoing et Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticienne - Vidéaste

Présentation : La foire est finie et ses autotamponneuses se retrouvent dans les rues d'agglomérations, comme s'y balade un mur. Faire le mur, le Radeau de la Médiuse, est laissé inachevé sur son canevas, fils tombants, Tapisserie, (2008). Double rails contre un mur, porteuses d'un tampon encré qui au rythme d'un poids à fil, comme les horloges à gaîne, descend et laisse des traces régulières, Robe, (2009). Une longue frise de dessins à la mine de plomb représentant tous des maisons ouvrières sans fenêtres ni portes qui se trouvent muées en arcs-de-triomphe, Sans titre, (2010). Elle se rend dans diverses stations de metro où des tsiganes font de la musique et enregistre ce qui reste de leurs sons couverts par ceux de l'environnement, Notes englouties, (2012) ; à l'appui, plans du metro et sonogramme.
Videaste, elle suit la vie des Filles de la Charité âgées, dans leur couvent parisien, au 4è étage "plus près de toi, mon Dieu", travaux dérisoires, plan de cellule au sol, visages et mains ridées, sans regret semble-t-il d'un choix de vie qui s'achève, Ô quatrième, (2012). Elle installe sa caravane dans un camp de tsiganes en bord d'autoroute et enregistre le bricolage, le recyclage, le camouflage de ces sans cesse déplacés, Transport à dos d'homme, (2012).

Expositions : 2002, Vaisseau fantôme, Paris, (G) ; 2006, gal. de l'Université de Silpakorn, (P) ; 2008, Le Plateau, Paris, (P) : 2009, Fondation Ricard, Paris, (P) ; 2012, Xippas, Paris, (P) ; 2012, Musée d'art moderne de la ville, Paris, (P).