Fiche de présentation

TRENET, Didier

 né en 1965 à Beaune, Côte-d'Or, France ; Beaux-Arts de Mâcon et villa Arson, Nice ; 1997, Villa Médicis, Rome ; vit à Trambly, Saône-et-Loire.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Il remplit des cahiers d'écolier de dessins hantés par le XVIIIe siècle. Il paraphrase Tiepolo et ses ciels, Watteau et ses frivoles, Boucher et ses nymphes. Et pour l'écriture, il reprend le graphisme d'antan. Rarement, il abandonne ses petits formats standard même s'il dessine un carton pour Aubusson, Hommage au François Boucher, (1996), avec, dans un décor rococo, un boeuf louchant sur l'assiette où il va aboutir. Ou, plus surprenant, il rompt avec le siècle de Louis XV pour se faire auteur d'installations* où s'élève un grand escalier (1997) aux degrés en gaufres et à la rampe en tuyaux de poêle. (1997). Il frise l'absurde, Repentirs autour d'une bassine, (1998, VP), collée trouée au mur après avoir tracé par empreinte sa circonférence, et avoir rejeté la grande draperie blanche lavée. Puis il passe à des dessins absurdes qui n'apparaissent pas tels au premier abord tant ils sont soignés, Parking, (2005), entassement de chevaux l'un sur l'autre pour gagne de la place... Il se met à la sculpture avec un rail plié enrubanné de mousseline suggérant l'étrave et le sillage, à de simples bancs pyrogravés délimitant 4 places, à des masques à l'aveugle avec la seule bouche ou le seuls cheveux.  il enferme une douzaine de bouteille dans un ovale de ciment, ne laissant dépasser que leur goulot, Le Musicien, (2009), à cause de la parenté de l'oeuvre avec une cornemuse. Ses Tableaux de santé, (2009), à défaut d'être intitulés tableaux érectiles, sont composés d'un cadre doré chantourné, d'un fond noir et d'un tulle empesé qui cache une pièce de bois en érection.

Expositions : 1990, Sélestart, (G); 1997, Musée national d'art moderne, Paris, (P); 2005, Aline Vidal, (P); 2009, 2012, Claudine Papillon, Paris, (P).