BYGODT, Bernard,

né en 1939 à Marquettes-les-Lille, Nord, France ; Saint-Luc,Tournai et Beaux-Arts de Lille ; 1959-1962, mobilisé en Algérie ; vit à Montparnasse* ; 1968, à Eygalières, Bouches-du-Rhône ; 1981, à Cadalen, Tarn ; 2004, y décède ; 2010, une partie de son atelier est dispersé par Maître Ader à Paris (reste encore environ dans son atelier 900 œuvres sur toile, bois et papier).

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1958 à 1962, ce sont les derniers signes de la réalité, chosifiée, jusqu'à n'être plus que masses, Les Lampadaires (1958) ou Notre-Dame de Paris (1958). Non-figuratif, il adopte en 1962, un demi-cercle frappant trois planches, rigide malgré de temps à autre des souvenirs de Schneider*. Ce classicisme calme s'agite en 1965, il donne des chutes plumées. Puis, apparaît au centre de ses compositions un cercle globuleux, générateur de lyrisme ; il devient soleil en 1982 dominant une esquisse de paysage. De 1987 à 1988, il s'éloigne à nouveau de toute allusion à la réalité. Une toile de 1991, perce d'une ligne-flèche dans la blanc, un amas de nuage noir réfugié à l'autre bout. A compter de 1989 et jusqu'en 2002, il ne pratique plus que l'acrylique blanc et noir, rarement relevé d'une touche de bleu, de rouge, de beige. C'est une opposition constante entre le lisse et le modulé, l'épaisseur et la transparence, le travail au couteau et celui au pulvérisateur. Des caches permettent la séparation de la force et de la légèreté.

Expositions : 1965, Cimaise, Paris, (P) ; 1996, Maison Item, Bienne, Suisse, (P) ; 2009, Musée du Montparnasse, Paris, et Meanings, Paris, (P).

Site internet : http://www.bygodt.com