CHEVALIER, Marcel

néen 1911 à Ferrières, Wallonie, Belgique; 1927, commence à peindre en autodidacte; 1930-1962, officier d'active; 1940-1945, prisonnier de guerre en Allemagne; 1945, rentré malade, se consacre à la peinture; 1953-1954, Beaux-arts de Dinant et de Namur; 1977-1979, vit à Londres; 2005, meurt le 5 novembre à Dinant.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1958 à 1965, il est paysagiste cubifsant ses maisons disséminées dans la campagne ou les bois vues parmi des arbres ou des vallons rigoureux, dans une pâte aux couleurs maîtrisées. La géométrisation des formes le fait glisser vers l'abstraction*; un bouquet de fleurs n'est que lignes-tiges, ovales-feuilles,, spirales-fleurs dans des couleurs ignées que l'on retrouve plus tard, (1955). Un Château sur colline, (1962), confortent cette mise hors contexte de la création, suivi d'une série de Ponts, à haubans, qui croisent leurs lignes comme celles dont il dote des géométries à perspectives d'ateliers, (1956), ou de Musée de peintures, (1958), tout en variations de rouges, fuyant vers un point focal. Simultanément, il abandonne toute allusion à la réalité en 1956 déjà, et jusqu'en 1969, pour des assemblages non-figuratifs de géométries de bord à bord avec l'exception de l'année 1964, durant laquelle, il peint des compositions de petits rectangles horizontaux, centrifuge, dont le noyau central se prolonge en bras sur fond nu. A compter de 1992, il couvre photographies ou affiches représentant des humains en buste, d'un voile de géométries transparentes, aériennes qui donnent au sujet une sorte de pérennité; dans cette série, un Mitterrand, (1996), vu de dos.

Expositions : 1951, Ex Libris, Bruxelles; 1964, La Passerelle, Paris; 1992, Petite galerie, Cologne; 2007, La Capitale, Paris, (P).

Rétrospective : 1990, Maison des arts, Schaerbeek, Bruxelles.