CHANGIZI, Mashi

née en 1954 à Téhéran Iran ; 1962, commence à peindre ; Beaux-arts de Téhéran ; 1983, émigre en France, à Montpellier.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Portraitiste de rues pour gagner sa vie, elle explore ensuite, au début des années 1990, les ressources du postimpressionnisme puis devient expressionniste" débridée, outrepassant si possible, la voie de Soutine*. L'épaisseur des huiles, déborde le geste violent, paroxystique et dans cette outrance colorée, elle capte les caractère de ses modèles comme dans l'un de ss fréquents Autoportrait, (2003), où sous la cascade de la chevelure brune, d'où pendent d'énormes anneaux de boucles d'oreille, un regard apeuré se souvient du régime des mollahs. Dans des formats étroits, tout en hauteur, elle donne des paysage déjantés et tout aussi hauts en couleur; de même pour les bouquets de fleurs et les natures morts qui ne sont que rondeurs de taches. La signature elle-même s'accorde au débridé de l'oeuvre. Ca. 2004, elle opère une mutation et de matériau et de style. C'est désormais de l'acrylique lisse qui lui fait dessiner en pièces détachées, des corps de femmes vus de dos, et dont les fesses sont immanquablement désignées par deux ronds juxtaposés. Le Gant vert, (2004) ; ainsi de la complexité elle passe à la simplicité d'un art schématique qui se laisse appréhender d'un coup d'oeil. La complexité des figures se réclame de Die Brücke*.

Expositions : 1987, Salon des artistes français, Paris ; 1992, musée de Frontignan, (P) ; 1994, 1998, Maison de Montpellier, Heidelberg, (G) ; 1996, Weinheim, Allemagne, (P) ; 2006, Marie Demange, Paris, (P) ; 2009, 2012 , gal. Vendôme, (P)

Rétrospective : 2005, Musée de Laverune, Hérault.