ZUBER, Jean

né le 25 mai 1943 à Bienne, Suisse ; architecture ; autodidacte en peinture ; 1965-1966, vit en Suède ; 1967-1969, à Bâle ; 1974, s'installe à Paris ; 1981-1982, enseigne à la Parson School of Design de Paris ; vit dans le Cher.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Dessinateur strict, arachnéen, et coloriste discret, il marie les deux. Laissant son imagination créer des formes labyrinthiques. La palette recherche le sombre, éclairé par une teinte tassée. Le dessin est là, comme la couleur, pour eux-mêmes. Celle-ci est faite de superpositions qui lui donnent une épaisseur moelleuse et monochrome ; celui-là se limite aux formes élémentaires, ciselées d'un trait fin, cercle, pyramide à degrés, ovales ou arceaux concentriques.
La sobriété s'allie à l'humour des titres, Messager, (1996), combiné de téléphone entre deux cercles ; ou Sex-Home, (1996), deux pignons entre lesquels une touffe de sexe. Sans quitter l'art concret*, L'Équilibre de l'espace selon Eisenstein, (2006) ou Les Tremplins, (2007), il y ajoute des signes comme celui de l'infini, coloré par moitié à l'inverse du fond rectangulaire, Les deux faces de la pensée verticale, (2003). Il adule le cercle ; dès lors on le retrouve, fût-ce par segments, dans nombre de ses compositions ; dessiné trois fois, il est percé en diagonale par une forme peinte venue de l'Esprit Nouveau* , elle même étreite par une ondulation de caducée ou de dollar, Le Grand Apothicaire, (2005). Il aime le carré et penche vers l'art concret tout en gardant un espace livré à une double hélice, Fantôme, (2013)

Expositions : 1967, Catacombe, Bâle, (P) ; 1968, Étienne de Causans, Paris, (P) ; 1978, Zemspecht, Bâle ;  1986, 1994, Philippe Casini, Paris ; 2011, 2014, Pascal Gabert, Paris, (P).