Fiche de présentation

SHAHDA, Ibrahim

né en 1929 à El Aziya, delta du Nil, Égypte; 1947-1952, Beaux-Arts du Caire; 1955, séjourne à Paris, et s'installe à Carpentras; 1962-1964, académie de la Grande Chaumière* à Paris; 1965-1966, vit en Bretagne; revient à Carpentras; 1975, atteint d'un cancer; 1991, en meurt à Carpentras.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1982 à 1990, le centre de l'oeuvre ce sont les autoportraits. Tronc frontal, visage atrophié, tavelé, rongé par un lupus, porteur de toute l'angoisse du monde, gardant cependant la supériorité, l'orgueil, que confère la souffrance assumée; grands coups de brosse colorés pour les vêtements, et le noir absolu qui en fait un successeur de Goya, 'La Misère du monde', (1974), 'Autoportrait aux lèvres rouges', (1982). La maladie et son traitement lourd sont sous-jacents, 'A la joue estompée', (1982), ou 'A demi face grenat', (1983), aux yeux exorbités, ocres tous deux et surtout 'Au visage tourné à droite', (1987) à la manière de Rembrandt. Les pastels ne jouent, sur feuille noire que du visage légèrement éclairé, 'Autoportrait au visage marqué de rouge', (ca; 1982). Ses natures mortes et ses paysages relèvent d'un expressionnisme* fougueux avoué par le pinceau qui laisse sa trajectoire tourbillonnante, après avoir fait briller les couleurs, 'La Route', (1978), ou 'Haie de cyprès', (1989); ses bouquets 'Trois roses dans l'aiguière', (1987); et plats de fruits sont d'un expressionnisme* plus mesuré.

Expositions : 1972, 1984, hôtel de ville de Carpentras (P); 1969, 1998, centre culturel Egyptien, Paris, (P); 2009, Polad-Hardouin, Paris, (P).