Fiche de présentation

WILLEMS, Simon

né en 1971 à Shoreham-by-Sea, West-Sussex, Angleterre, Royaume-Uni ; 2000, diplômé du Royal College of Art, Londres ; vit à Londres.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Paysagiste embrumé de gris, avec des reflets vieux rose ou vert eau. Les aspérités de la nature sont transférées sur la toile, rugosités d'une souche ou amas de feuilles devenus légères proéminence. Et puis, il y a un détail incongru qui se fond dans l'ensemble, au point d'y paraître crypté, un couple de chevaux copulant, par exemple. Un univers d'hiver, quand la blancheur, ou, ici, la pâleur, amortit les reliefs, (2001). A compter de 2002, il abandonne la nature, pour capter l'étrange et mêle les échelles de grandeur non sans cohésion, No Remdey Can Cure Old Illes, (2006), reclus dans un coin, le dessinateur travaille à l'ordinateur, tandis que le rétroviseur affiche et son dessin et ses mains en action. Une sorte d'autoportrait remplit le très gros plan d'une petite toile avec le visage étouffé par une pomme tandis que de minuscules micros enregistrent. Lorsqu'il s'attarde sur les petits animaux et les déchets du sol, il les amollit à la manière des surréalistes*, Autorush, (2007). La science-fiction l'inspire, C3PO sur son lit de mort, (2007), il s'agit d'un robot, ainsi que le rodeo, No More Mr Gay, (2007). Dans des formats modestes plus fantastiques que surréalistes, il évoque l'oeuvre  de Manfred Gnädinger*, son monde de cailloux, maintenant un détail insolite comme ce cône de crème glacée qui s'épanche en rocher, (2010).

Expositions : 1992, Nafthe, Londres, (G) ; 1993, abbaye Saint-Bavon, Gand, (G) ; 1998, école des Beaux-Arts, Paris, (G) ; 2000, Gross Selbeer, Düsseldorf, (P) ; 2001, 2003, Percy Miller, Londres, (P) ; 2001, 2011, Polaris, Paris, (P).